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تهرب إم 23 من السلام المنشود في الكونغو الديمقراطية

M23 troops in Bunagana. Photo: Al Jazeera/Wikimedia Commons

لا يزال النزاع الحالي في إقليم كيفو في الكونغو الديمقراطية مستمراً برغم المجهودات الدولية للاتفاق على وقف اطلاق النار بين الجنود المنشقين المعروفين باسم (حركة 23 مارس أو إم 23) والحكومة الكونغولية. يصعب إدراك النزاع الذي نشب عام 2012، تحديداً بسبب تنقل جنود إم 23، على الصعيد الجغرافي والسياسي. تبادل في القيادة، وتحركات مدعومة من تأثيرات أجنبية مع مراقبة للمناطق الغنية جيولوجياً. [جميع الروابط بالإنجليزية والفرنسية]

تطور متمردي إم 23

من هم بالضبط جنود إم 23 المنشقون؟ هذا هو السؤال الذي حاول مشروع السلامة (سلام أو أمن بالسواحلية) في معهد ريفت فالي أن يجد له جواب في هذا التقرير المنشور حديثاً “من ‘الهيئة الوطنية للدفاع عن الشعب’ إلى ‘إم 23’: تطور الحركة المسلحة في الكونغو الشرقية“. بينما يسهل تعريف الذراع العسكري للمنشقين، تبقى قيادته السياسية أكثر مراوغة. يوضح التقرير أكثر:

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La esquiva búsqueda de la paz con el M23 en la República Democrática del Congo

M23 troops in Bunagana. Photo: Al Jazeera/Wikimedia Commons

El actual conflicto en la región de Kivu de la República Democrática del Congo (RDC) amenaza con prolongarse a pesar de un esfuerzo internacional para negociar una tregua entre la rebelión M23 y el gobierno congoleño. La versión 2012 de este conflicto es difícil de entender, sobre todo porque el M23 es un movimiento armado que se desplaza, tanto geográfica como políticamente. Su liderazgo rota entre los comandantes, y el movimiento es apoyado por las influencias extranjeras con un ojo puesto en las riquezas geológicas de la región.

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La difficile quête de la paix avec la rébellion du M23 au Congo (RDC)

M23 troops in Bunagana. Photo: Al Jazeera/Wikimedia Commons

[Liens en anglais ou en français] Le conflit actuel dans la région du Kivu en République Démocratique du Congo (RDC) risque de s’éterniser malgré les efforts de la communauté internationale pour négocier une trêve entre la rébellion du M23 et le gouvernement congolais. La version 2012 de ce conflit est difficile à cerner, en particulier parce que le M23 est un mouvement armé en mutation à la fois géographiquement et politiquement. Son commandement est interchangeable entre différents chefs, et le mouvement est soutenu par des influences étrangères qui convoitent les richesses géologiques de la région.

The Elusive Quest for Peace with the M23 in the DRC

M23 troops in Bunagana. Photo: Al Jazeera/Wikimedia Commons

The current conflict in the Kivu Region of the Democratic Republic of Congo (DRC) threatens to linger on despite an international effort to broker a truce between the M23 rebellion and the Congolese government. The 2012 version of this conflict is difficult to grasp, particularly because the M23 is a shifting armed movement, both geographically and politically. Its leadership is interchangeable among commanders, and the movement is supported by foreign influences with an eye on the geological riches of the region.

The evolution of the M23 Rebellion

Who exactly are the M23 rebels? This is the question the Rift Valley Institute’s Usamala Project tries to unpack in its recent report “From CNDP to M23: The evolution of an armed movement in Eastern Congo” (PDF). While the armed branch of the rebellion is easy to define, its political leadership is more elusive. The report explains further:

Le Madagascar peine à contrôler l’instabilité domestique

Un marché annuel de Zébus à Ambalavao, Madagascar 52006) par looking4poetry (license creative commons)

Après la mort d’une centaine de personnes dans le Sud de Madagascar suite à des violences entre voleurs de zébus (dahalo) et éleveurs, le gouvernement a décidé de prendre des mesures de sécurité spéciales pour rétablir l’ordre. Les affrontements entre les dahalo et les éleveurs sont un des symptômes de l’insécurité grandissante à Madagascar. Les internautes réagissent à ce problème d’insécurité qui affectent aussi bien les agglomérations urbaines que les populations rurales.

Justice populaire dans le sud.

Le problème d’insécurité est un problème récurrent à Madagascar qui s’est amplifié en crescendo depuis la crise politique. Pour pallier à ce problème, un plan national de lutte contre l’insécurité a été mis en place en avril 2012. Le gouvernment a maintenant mobilisé l’armée dans la capitale et dans les régions affectées par le vol de betail.

Cependant cette première opération de sécurisation de la région du Sud fut loin d’être une réussite. Alain Rajaonarivony explique:

La campagne militaire menée dans le bush du grand Sud contre les Dahalo au mois de juin et juillet 2012 avait été un désastre. Outre l’avantage du terrain, ces derniers étaient aussi bien équipés que les forces de l’ordre, et le manque d’hélicos s’était fait cruellement ressentir. Les militaires se sont surtout fait remarquer, non pour leurs prouesses au combat mais pour leurs exactions, en brûlant les villages susceptibles de servir de base de soutien aux Dahalo.
Concernant les 4 hélicoptères achetés par la Transition, la réponse d’un officier supérieur, – «…Les pilotes malgaches refusent de conduire ces engins» -, a le mérite d’être claire.

Mais devant l’incapacité des forces de l’ordre à enrayer les actions des dahalos, les villageois du sud de Madagascar ont décidé de se rendre justice eux-mêmes, tuant 67 personnes qu’il suspsectaient être impliquées dans ces vols.

Les mesures supplémnentaires prises par le gouvernement suite à ces règlements de compte sont décrites par Alain Iloniaina dans AllAfrica. Celles-ci consistent à mobiliser différentes branches de l’armée pour un budget initial estimé à “3 milliard de francs”.

Mais encore faudrait-il pouvoir identifier ces dahalos en question. Citoyenne Malgache explique pourquoi cela ne sera pas une tâche aisée:

auto-défense ou pas, la vraie question est « se défendre contre qui ? ». Comme le mentionne le Dinan’Anosy, les voleurs font partie de la communauté et sont connus par la population. Mais les vols sont souvent organisés par des réseaux de commercialisation clandestins. Ceux qui possèdent un important troupeau s’associent d’une façon ou d’une autre avec les voleurs pour protéger leur troupeau. Et même si le fokonolona repère des bœufs volés sur le marché, les receleurs remis à la justice sont vite relâchés. Avec la reprise récente des exportations des bœufs sur pieds après 10 années de prohibition, il fallait aussi s’attendre à un accroissement du grand banditisme.

Pourtant une personne semble crystalisée l’ineffacité des actions menées contre les dahalos à ce jour: Remenabila, une personnalité devenue quasi-mythique par sa capacité à échapper aux forces de l’ordre:

Remenabila, un homme de plus de 70 ans, est officiellement recherché par la police depuis le mois de juin. Sa tête est même mise à prix à 35 000 € pour qui le livrera « mort ou vif » . Mais personne n’a encore osé le dénoncer ou l’arrêter. « Derrière lui se cachent de hauts responsables politiques d’Antananarivo qui ont le bras long. Il est bien protégé », confie, sous le couvert de l’anonymat, un observateur européen de la société malgache.

Portrait de Remenabila tiré du compte twitter (parodie) crée à son nom: https://twitter.com/remenabila (avec permission)

Insécurité généralisée

Le Sud n’est pas la seule région à vivre sous le spectre de l’insécurité. Les amabassades étrangères alertent leurs ressortissants sur les vols à l’arrachée, attaques physiques, cambriolages ou encore enlèvements.

Si les crimes semblent être ciblés sur les ressortissants étrangers, les criminels ne sont pas toujours faciles à identifier. Marc note les circonstances surprenantes de ce vol à l’aéroport d’Ivato. Une ressortissante chinoise a déclaré que 4.000 euros ont disparu de ses bagages lors de la fouille sur le parking de l’aéroport. Mais leur supérieur est intervenu en précisant que ses éléments ne se livraient aucunement à des actes de ce genre et les voleurs n’ont pas été arrêtés.

Le reste du pays n’est pas épargné :

Il ne se passe pas une semaine sans que les journaux ne relatent des faits de violences dans la capitale Antananarivo. Toutes les couches de la population, des plus aisées aux plus modestes, sont victimes de ce fléau. Meurtres, agressions, vols à mains armés sont monnaie courante depuis trois ans,date de l’éclatement de la crise politique.

Alors quelles solutions face à l’insécurité ? Andry Rajoelina, président de la transition, cite une manoeuvre de déstabilisation politique avec le problème daholo dans le Sud. Mathieu Pellerin, chercheur à l’IFRI, pense plutôt que les enjeux financiers priment sur les intérêts politiques:

Si la possession d’un zébu est traditionnellement synonyme de puissance, les vols de zébus par des bandes organisées parrainées par des politiques sont motivés par l’intérêt pécuniaire qui découle de la revente et de l’exportation des bovidés