Fishing Wars: Competition for South China Sea’s Fishery Resources

Chinese fishing boat
Chinese fishing boat. Photo: Ian Lloyd/flickr.

The hydrocarbon potential of the South China Sea (SCS) has become a source of tension between the littoral states of the region and, to a certain extent, a number of outside actors. However, the SCS’s significance to global oil and gas supplies is over-hyped. Instead, it is the region’s fisheries rather than fossil fuels that have the potential to ignite a regional conflict.

Fish not fuel

Put simply, speculation that the SCS constitutes a ‘second Persian Gulf’ lacks substance. According to the US Energy Information Administration (EIA), the region’s offshore energy resources – at just over 11 billion barrels of oil and 190 trillion cubic feet of natural gas – are comparable to European supplies. Contrary to popular belief, most of SCS’s oil and gas resources are actually located in non-disputed territory, closer to the shores of coastal states. Factors such as technological challenges, inadequate seismic studies, plus huge costs and political risks also place serious limits on deep-water drilling farther into the SCS.

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Mediation Perspectives: Commentary on the UN Guidance for Effective Mediation

Carter, Tutu, Bahsir
Former US President Jimmy Carter and South African Archbishop Desmond Tutu meet Sudanese president Omar Hassan al-Bashir during their visit to Sudan, 2007. Photo: Andrew Heavens/flickr.

The July 2011 UN General Assembly resolution on strengthening mediation in the peaceful settlement of disputes was an important demonstration of support for mediation by the international community. The Guidance for Effective Mediation, called for in the resolution and subsequently developed by the UN, is a useful reference document for mediation prac­titioners and the broader policy community. Translating Mediation Guidance into Practice, developed by the NGO members of the Mediation Support Network (MSN), expands on the guidance. It provides examples of effective and ineffective mediation practice in conflicts around the world.

Obama and Nuclear Weapons: Calls for Bold Action

Barack Obama
Barack Obama. Photo: Matt Ortega/flickr.

On 19 June, President Obama announced his intention to reduce the number of deployed nuclear weapons by up to a third. Speaking in Berlin, he said ‘So long as nuclear weapons exist we are not truly safe’, while also announcing that the US will work with NATO allies to seek ‘bold reductions’ in both US and Russian tactical weapons in Europe.

He pledged to pursue US ratification of the Comprehensive Test Ban Treaty (CTBT), and to begin negotiations to end the production of fissile materials for nuclear weapons – neither of which has made any headway in the last fourteen years. He also announced that the US will host a Nuclear Security Summit in 2016, following previous successful summits in Washington, DC and Seoul, and the forthcoming 2014 summit in the Netherlands.

Moyen-Orient : quand le “peuple” se soulève

Aux yeux des Occidentaux, le Moyen-Orient est le théâtre d’un nouveau renversement politique. En Iran les mollahs ont autorisé l’élection de Hassan Rowhani, un homme qui a déclaré lors de son premier discours présidentiel que sa victoire est celle “de la sagesse, de la modération et de la conscience sur le fanatisme et un comportement inapproprié”.

Apparemment surpris de la victoire du candidat qu’ils soutenaient dans leur majorité (victoire sur six autres candidats partisans d’une ligne dure), les Iraniens sont descendus en masse dans la rue pour célébrer la victoire “du peuple”. Certes l’élection est restée sous contrôle : les candidats susceptibles de contester l’autorité du Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, avaient été disqualifiés. Mais à l’intérieur de ces limites, le gouvernement a laissé le peuple choisir.

Tout à coté, en Turquie, le démocrate islamiste bien-aimé de l’Occident, le Premier ministre Tayyip Erdogan, a utilisé bulldozers, gaz lacrymogène, canons à eau et balles de caoutchouc pour chasser de la place Taksim et du parc Gezi des manifestants pacifiques qui refusaient de se soumettre à sa volonté. La théorie de gouvernement d’Erdogan semble être qu’ayant été élu par une majorité dont il a qui toujours le soutien, quiconque s’oppose à lui est un terroriste ou le jouet de forces étrangères animées de sinistres desseins. Pour lui, pas de place pour une opposition légitime, pas de place pour l’idée que la majorité d’aujourd’hui puisse être la minorité de demain et que chacun a le droit de se faire entendre.

Il y a quatre ans, lorsque des centaines de milliers de jeunes Iraniens ont envahi les rues de Téhéran pour protester contre la réélection du président sortant Mahmoud Ahmadinejad, le gouvernement iranien avait fait tirer sur eux à balles réelles. Les manifestations ont été brutalement réprimées, les participants emprisonnés, certains d’entre eux probablement violés ou torturés. Cela a flétri l’image du régime, non seulement en Iran, mais aussi au Moyen-Orient et en Afrique du Nord aux yeux de millions de jeunes arabes qui allaient bientôt se soulever pour réclamer justice sociale et respect des droits fondamentaux.

Erdogan avait été un héros pour cette jeunesse. En septembre 2011 il avait été acclamé tel une idole lors de sa visite en Egypte, Tunisie et Libye. Il présentait son Parti pour la justice et le développement comme l’équivalent musulman des partis démocrates chrétiens d’Europe, combinant la croissance économique avec la lutte contre la corruption et des élections libres.

Mais aujourd’hui son gouvernement ressemble à ceux contre lesquels la jeunesse arabe s’est révolté. Il emprisonne les journalistes et accuse un “lobby de spéculateurs qui veulent des taux d’intérêt élevés” d’attaquer l’économie turque. Il suit l’exemple du président syrien Bachar al-Assad, non seulement en diabolisant les manifestants, mais aussi en s’en prenant au personnel médical qui s’occupent d’eux et aux hôteliers qui les hébergent.

La Turquie n’est pas l’Iran, et vice versa. Mais à examiner leur situation on peut tirer des leçons utiles pour le Moyen-Orient et pour l’Afrique du Nord. Avant tout, dans un monde qui prétend vouloir la démocratie, la voix du “peuple” a son importance. Conférant une légitimité impossible à acquérir par la force, c’est la meilleure garantie pour attirer les investissements et parvenir à la croissance.

Certes, “le peuple” n’est pas homogène : changeant,  il est uni dans l’opposition, mais se divise une fois au pouvoir. Néanmoins, la volonté d’un grand nombre de personnes de se lever (ou de s’asseoir) pour faire entendre leur voix, malgré le risque immédiat d’une répression violente, montre à leurs concitoyens et au reste du monde que quelque chose va très mal.

Khamenei et ses Gardiens de la révolution ont résisté à la tempête de 2009, mais leur façade de légitimité s’est effondrée. Paradoxalement, l’élection de Rowhani renforcera leur pouvoir. Et même si Erdogan réussit à faire rentrer dans la bouteille d’où il s’est échappé le “génie de la manifestation”, il sera affaibli lors des prochaines élections.

Deuxième leçon des récents événements en Iran et en Turquie : au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, l’éventail des régimes va de l’autocratie et de la théocratie à des démocraties sous contrôle. Aucun de ces pays ne peut être qualifié de démocratie libérale – un régime qui allie des élections justes et équitables avec la protection constitutionnelle des libertés individuelles pour tous. Depuis longtemps, le régime iranien peut être qualifié de “démocratie illibérale”, selon l’expression de Fareed Zakaria, un spécialiste américain en politique étrangère. Par contre, malgré l’emprisonnement de journalistes et de généraux, la Turquie paraissait être sur la voie de la démocratie libérale. Mais elle régresse maintenant sous le regard du reste du monde.

Dernière leçon : la capacité à accepter les critiques, même exacerbées, est le signe d’un gouvernement sûr de lui. Erdogan s’est indigné que des citoyens turcs osent le critiquer. Après qu’Erdogan ait paru parvenir à un accord avec les manifestants en ce qui concerne le sort du parc Gezi dont la démolition annoncée a déclenché les manifestations, l’un de mes abonnés sur Twitter a exprimé sa satisfaction et déclaré que les manifestants devaient rentrer chez eux, parce que “trois semaines cela suffit”. Mais cela suffit pour quoi ?

Souvenons-nous du mouvement Occupons Wall Street qui en 2011 a tenu la rue à Manhattan pendant deux mois. La municipalité a fini par chasser les manifestants, essentiellement pour des raisons d’hygiène et du fait des plaintes pour les mêmes raisons des habitants du quartier où ils étaient installés. Le premier jour du mouvement d’occupation, le maire de New-York, Michael Bloomberg, a déclaré lors d’une conférence de presse: “Les gens ont le droit de manifester, et s’ils veulent le faire, nous serons heureux de leur garantir un lieu pour cela”.

Par contre en Syrie, lorsque “le peuple” s’est soulevé, on lui a tiré dessus ; lorsqu’il a pris les armes, il a été manipulé. C’est ainsi qu’a débuté un cycle de meurtres et de vengeances qui aggrave encore les fractures. Ni l’Iran ni la Turquie n’en sont à ce point. Néanmoins, des manifestations pacifiques, le recours à la justice, la négociation, l’art de faire des compromis et en dernier lieu de nouvelles élections seraient pour les deux pays (et pour beaucoup d’autres dans la région) un bien meilleur moyen que la stratégie que met en œuvre leur gouvernement pour résoudre les tensions intérieures.

Traduit de l’anglais par Patrice Horovitz

Anne-Marie Slaughter est professeur en sciences politiques et affaires internationales à l’université de Princeton. Elle a été directrice de la prospective au Département d’Etat de 2009 à 2011.

© Project Syndicate 1995–2013

This article was originally published by Project Syndicate. It is republished here with their generous permission.


For additional reading on this topic please see:
Iran, Turkey and Azerbaijan: Heading Towards a Regional Crisis?
The Evolving Ruling Bargain in the Middle East
The Middle East: Change and Upheaval 2012


For more information on issues and events that shape our world please visit the ISN’s Weekly Dossiers and Security Watch.

إيران، وتركيا، والشارع غير العربي

برينستون ــ يرى الناس في الغرب أن سياسة الشرق الأوسط انقلبت رأساً على عقب مرة أخرى. فقد سمح ملالي إيران (حكام إيران من رجال الدين) بانتخاب حسن روحاني، الرجل الذي أعلن في أول خطاب له كرئيس منتخب أن فوزه “انتصار للحكمة والاعتدال والوعي على التعصب والسلوكيات السيئة”.

الواقع أن الإيرانيين، الذين فوجئوا كما يبدو بفوز المرشح  الذي أيده أغلبهم (في مواجهة ستة مرشحين أكثر تشددا)، تدفقوا إلى الشوارع مهللين لنصر تحقق “من أجل الشعب”. ولكن من المؤكد أنها كانت انتخابات موجهة بعناية: فقد تم استبعاد جميع المرشحين الذين ربما شكلوا بالفعل تحدياً لسلطة المرشد الأعلى آية الله على خامنئي مقدما. ولكن ضمن تلك الحدود، سمحت الحكومة باحتساب أصوات الشعب.

وفي الدولة المجاورة تركيا، سارع رئيس الوزراء رجب طيب أردوغان، القائد الديمقراطي الإسلامي المفضل لدى الغرب، إلى استخدام الجرافات وقنابل الغاز المسيل للدموع ومدافع المياه والرصاصات المطاطية لإخلاء ساحة تقسيم وحديقة جيزي في وسط مدينة اسطنبول من المتظاهرين السلميين الذين رفضوا الانحناء لإرادته. ويبدو أن نظرية أردوغان في الحكم تتلخص في أنه ما دام منتخباً من قِبَل أغلبية من الأتراك الذين لا زالوا يؤيدونه، فإن أي شخص يعارضه لابد أن يكون إرهابياً أو ألعوبة في أيدي قوى أجنبية شريرة. ويبدو أنه لا يرى أي مجال للمعارضة المشروعة، ولا للفكرة القائلة بأن أغلبية اليوم قد تصبح أقلية الغد وأن قواعد اللعبة لابد أن تسمح بالاستماع إلى الجانبين.

قبل أربعة أعوام، عندما نزل مئات الآلاف من الشباب الإيرانيين إلى شوارع طهران احتجاجاً على إعادة انتخاب الرئيس المنتهية ولايته محمود أحمدي نجاد، استقبلتهم الحكومة الإيرانية بالذخيرة الحية. وكان مصير الاحتجاجات القمع الوحشي، فجُمِع المشاركون وألقي بهم في السجون، بل واغتُصِبوا وعُذِّبوا وفقاً لبعض الروايات، الأمر الذي ألحق أشد الضرر بمكانة النظام وسمعته، ليس فقط بين الإيرانيين، بل وأيضاً بين الملايين من الشباب العرب في مختلف أنحاء الشرق الأوسط وشمال أفريقيا، والذين كان موعد نهوضهم للمطالبة بحقوقهم الاجتماعية والسياسية قد اقترب.

في البداية كان أردوغان بطلاً في نظر نفس هذه الحشود. ولقد زار مصر، وتونس، وليبيا في سبتمبر/أيلول 2011، واستقبل استقبال الأبطال. وآنذاك، قدَّم للناس حزبه “العدالة والتنمية” باعتباره المعادل الإسلامي للأحزاب الديمقراطية المسيحية في أوروبا، والتي تجمع بين النمو الاقتصادي وسياسات محاربة الفساد والانتخابات الحرة.

واليوم، تبدو حكومة أردوغان أقرب إلى الحكومات التي ثار الشباب العربي ضدها، فتستهدف الصحفيين وتتهم “جماعة من المستفيدين من أسعار الفائدة المرتفعة” من المضاربين بالسعي إلى الإضرار بالاقتصاد التركي. بل إن أردوغان يمارس نفس أساليب بشار الأسد، ليس فقط بتشويه صورة المتظاهرين، بل وأيضاً بملاحقة العاملين في المجال الطبي الذين يقدمون الرعاية للمتظاهرين وأصحاب الفنادق الذين يستضيفونهم.

لا شك أن تركيا ليست إيران، وإيران ليست تركيا. ولكن عندما نقارن ببن التطورات الجارية في البلدين فسوف نستخلص دروساً يتردد صداها في مختلف أنحاء الشرق الأوسط وشمال أفريقيا. والدرس الأكثر أهمية هنا هو أن أصوات “الشعوب” أصبحت مهمة في عالم يتشدق بالديمقراطية على الأقل. وهي تضفي نوعاً من الشرعية لا يمكن اكتسابه بالقوة ويُعَد الضمانة الأقوى للاستثمار والنمو.

بطبيعة الحال، لا نستطيع أن نعتبر “الشعوب” كياناً موحداً بالكامل حقا: فهي متقلبة في ولائها وخاضعة لتأثيرات الغوغائية، وهو تتوحد في المعارضة عادة ولكنها تتفتت عندما تصبح في السلطة. ومع ذلك فإن رغبة أعداد كبيرة من الناس في المطالبة بحقهم في أن تُسمَع أصواتهم، على الرغم من ارتفاع احتمالات تعرضهم للقمع العنيف، تعلن على مواطنيهم والعالم أن شيئاً ما انحرف عن المسار السليم تماما.

كان خامنئي وزملاؤه من الأوصياء على الثورة الإسلامية في إيران قادرين على الصمود في وجه العاصفة في عام 2009، ولكن واجهة سلطتهم الشرعية انهارت. ومن عجيب المفارقات أن انتخاب روحاني الآن كفيل بتعزيز قبضتهم السياسية. ورغم أن أردوغان ربما يكون قادراً على إرغام جني الاحتجاجات على العودة إلى القمقم، فإن سلطته الشرعية سوف تضعف بشكل ملحوظ إلى أن يحين موعد الانتخابات المقبلة في تركيا.

والدرس الثاني المستفاد من الأحداث الأخيرة في إيران وتركيا هو أن الطيف الحكومي في الشرق الأوسط وشمال أفريقيا ينتقل من الاستبداد وحكم رجال الدين إلى أشكال متنوعة من الديمقراطية الموجهة. ولا يوجد بلد مؤهل كدولة ديمقراطية ليبرالية بالكامل ــ أعني بوصفه نظاماً سياسياً يجمع بين الحرية والانتخابات النزيهة والحماية الدستورية للحقوق الفردية لكل مواطنيه.

الواقع أن إيران كانت مؤهلة لفترة طويلة لما أطلق عليه محلل السياسة الخارجية الأميركي فريد زكريا وصف “الديمقراطية غير الليبرالية”. أما تركيا فقد بدت من جانبها وكأنها تسلك مساراً يفضي بها في النهاية إلى الديمقراطية الليبرالية الحقيقية، على الرغم من الانتقادات من جانب هؤلاء الذين أشاروا إلى سجن أردوغان للصحفيين وجنرالات الجيش؛ والآن تتراجع تركيا عن ذلك المسار على مسمع ومرأى من العالم أجمع.

والدرس الأخير هنا هو أن الاختبار الحقيقي لأي حكومة آمنة هو ما إذا كانت قادرة على تحمل الانتقادات الموجهة إليها، ولو كانت شديدة. ويبدو أن أكثر ما يغضب أردوغان الآن هو تجرؤ المواطنين الأتراك على انتقاده.

الآن يبدو الأمر وكأن أردوغان توصل إلى اتفاق مع المحتجين بشأن مصير حديقة جيزي، والتي أطلقت خطة هدمها شرارة المظاهرات الأولية، وقد أعرب أحد متابعي حسابي على تويتر عن ارتياحه للنتائج وقال إن المتظاهرين لابد أن يعودوا إلى بيوتهم الآن، لأن “ثلاثة أسابيع كانت كافية”. ولكن لأي شيء كانت كافية؟

هل تذكرون أن المحتجين التابعين لحركة “احتلوا وال ستريت” في عام 2011 تمكنوا من السيطرة على مانهاتن السفلى لشهرين كاملين؟ في نهاية المطاف تمكن المسؤولون في مدينة نيويورك من إنهاء الاحتجاجات، ولكن ذلك كان راجعاً بشكل كبير إلى أسباب صحية ومتعلقة بالنظافة وفقاً لشكاوى سكان المنطقة. وفي مؤتمر صحفي في اليوم الذي شهد بداية الاحتجاجات، قال عمدة نيويورك مايكل بلومبرج: “الناس لديهم الحق في الاحتجاج، وإذا كانوا يريدون الاحتجاج، فسوف يسعدنا أن نوفر لهم الأماكن التي يمكنهم فيها إبداء احتجاجهم”.

وفي نفس الوقت استُقبِل “الشعب” الذي انتفض في سوريا بإطلاق النار عليه، فحمل السلاح، ثم وقع ضحية للاستغلال، وبدأ دوامة من القتل الطائفي والانتقام لن تسفر إلا عن المزيد من التفتت والتفكك للشعب السوري. صحيح أن لا إيران ولا تركيا بلغت تلك النقطة. ولكن الاحتجاج السلمي، والدعاوى القضائية، والمفاوضات السياسية، والتسويات، وفي نهاية المطاف الانتخابات الجديدة، كل هذا من شأنه أن يقدم للبلدين ــ والعديد من الدول الأخرى في المنطقة وخارجها ــ سبيلاً لتسوية وحل التوترات الداخلية أفضل كثيراً من النهج الذي يوظفه زعماؤهم الآن.

ترجمة: إبراهيم محمد علي          Translated by: Ibrahim M. Ali

آن ماري سلوتر مديرة تخطيط السياسات في وزارة الخارجية الأميركية سابقا (2009-2011)، وأستاذ العلوم السياسية والشؤون الدولية في جامعة برينستون.

© Project Syndicate 1995–2013

This article was originally published by Project Syndicate. It is republished here with their generous permission.


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Iran, Turkey and Azerbaijan: Heading Towards a Regional Crisis?
The Evolving Ruling Bargain in the Middle East
The Middle East: Change and Upheaval 2012


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