Arming the Elephant

Indian Air Force Embraer EMB 1451, courtesy of PL Tandon/Flickr

NEW DELHI – The rise in US arms sales to India is being widely cited as evidence of the two countries’ deepening defense relationship. But the long-term sustainability of the relationship, in which India is more a client than a partner, remains a deep concern for Indians. Does the recently issued Joint Declaration on Defense Cooperation, which establishes intent to move beyond weapons sales to the co-production of military hardware, mark a turning point, or is it merely a contrivance to placate India?

The factors driving the strategic relationship’s development are obvious. Since 2006, bilateral trade has quadrupled, reaching roughly $100 billion this year. And, over the last decade, US defense exports to India have skyrocketed from just $100 million to billions of dollars annually.

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L’armement de l’Inde au cœur des relations avec les Etats-Unis

Indian Air Force Embraer EMB 1451, courtesy of PL Tandon/Flickr

NEW DELHI – La progression des ventes d’armes américaines à l’Inde est régulièrement citée comme la preuve de l’approfondissement de la relation de défense entre les deux pays. Mais la viabilité à long terme de cette relation, dans laquelle l’Inde est davantage client que partenaire, reste un sérieux sujet de préoccupation pour les Indiens. La Déclaration conjointe sur la coopération de défense entre l’Inde et les Etats-Unis, publiée le 28 septembre dernier, et qui comprend l’intention d’aller au-delà de la vente d’armes pour établir une coproduction d’équipements militaires, constitue-t-elle un point tournant ou n’est-elle qu’un artifice destiné à apaiser l’Inde ?

Les moteurs du développement de la relation stratégique sont évidents. Depuis 2006, les échanges commerciaux bilatéraux ont quadruplé, pour atteindre 100 milliards de dollars environ cette année. Et au cours de la décennie écoulé, les exportations américaines d’armement ont grimpé en flèche, de seulement 100 millions de dollars à plusieurs milliards de dollars par an.

Compte tenu de la baisse des dépenses militaires aux Etats-Unis mêmes et de la situation tendue des autres marchés à l’exportation, les entreprises de défense américaines ont cherché à accroître leurs ventes à l’Inde, qui est aujourd’hui le plus grand importateur mondial d’armement. Le contexte politique est favorable à leurs projets : l’Inde mène actuellement plus d’exercices militaires avec les Etats-Unis qu’avec n’importe quel autre pays.

Pour les Etats-Unis, remplacer la Russie comme principal fournisseur d’armements de l’Inde a été un triomphe diplomatique majeur, qui n’est pas sans rappeler la décision prise par l’Égypte durant la Guerre froide de changer d’allégeance – et de fournisseur d’armements – de l’Union soviétique aux Etats-Unis. La différence est que l’Inde est, elle, en mesure de payer pour les armes qu’elle achète.

Et les paiements sont conséquents. Ces dernières années, l’Inde a commandé des équipements militaires américains à hauteur de 9 milliards de dollars environ. Elle achète en ce moment de nouveaux systèmes d’armement américains – 22 hélicoptères d’attaque Apache, 6 avions de transport militaire C-130J, 15 hélicoptères de transport lourd Chinook et 146 obusiers M-777 – pour une valeur globale de 5 milliards de dollars. Le montant des contrats d’armement de l’Inde avec les entreprises américaines dépasse le montant de l’aide militaire américaine à quelque pays que ce soit, sauf Israël.

Nirupama Rao, l’ambassadeur de l’Inde aux Etats-Unis, a qualifié ces transactions de « nouvelle frontière » dans les relations entre les deux pays, et de « très prometteuse qui plus est ». Mais si cette évolution est certainement positive pour les Etats-Unis, pour l’Inde, elle représente une nouvelle frontière de dépendance.

Le problème est que le secteur de la Défense indien n’a pratiquement rien qu’il puisse vendre aux Etats-Unis. Le pays doit encore développer une production d’armement crédible comme par exemple celle du Japon, qui développe des systèmes d’armement avancés conjointement avec les Etats-Unis. En fait, l’Inde dépend des importations – non seulement de ses fournisseurs principaux comme les Etats-Unis et la Russie, mais également d’Israël, le 6ème exportateur mondial d’armements – pour assurer ses besoins même les plus élémentaires en matière de défense.

Par ailleurs, le gouvernement indien ne s’est pas servi du pouvoir de négociation lié à ces énormes contrats d’armements pour faire progresser les intérêts nationaux. Il aurait par exemple pu tenter de convaincre les Etats-Unis de cesser de vendre des armes au Pakistan ou d’obtenir un meilleur accès au marché américain pour les entreprises indiennes très compétitives des secteurs pharmaceutique et des technologies de l’information, qui sont aujourd’hui confrontées à de nouvelles barrières non tarifaires américaines.

Mettre en œuvre la récente Déclaration de coopération de défense ne sera pas une tâche aisée. Par exemple, identifier les possibilités spécifiques de projets collaboratifs d’armement doit être fait conformément aux « politiques et procédures nationales ». Mais les deux parties ne peuvent pas vraiment « se placer au même niveau que leurs partenaires les plus proches » à moins que les politiques et procédures nationales – en particulier celles des Etats-Unis – évoluent suffisamment.

De même, la Déclaration ne fait que répéter que les Etats-Unis soutiennent pleinement « l’adhésion à part entière » de l’Inde dans les quatre régimes de contrôle des technologies, en grande partie établis à l’initiative des Américains : l’Arrangement de Wassenaar, le Groupe des fournisseurs nucléaires, le régime de contrôle de la technologie des missiles, et le Groupe Australie. Étant donné que la politique des Etats-Unis est de refuser l’accès aux technologies sensibles pour les pays qui ne sont pas membres de ces régimes, l’adhésion de l’Inde ferait toute la différence en matière de partage de technologies.

La position des États-Unis laisse à penser qu’ils cherchent surtout à composer avec le désir de l’Inde d’établir une relation plus équitable s’agissant des questions de défense. Ils sont prêts à produire conjointement des systèmes défensifs plus modestes, comme les missiles anti tank Javelin, pour ouvrir la voie à de nouveaux contrats à plusieurs milliards de dollars pour les systèmes fabriqués aux Etats-Unis. Les médias indiens participent également au renforcement de cette illusion de progrès en insistant sur la formulation « partenaires les plus proches » pour se féliciter de l’accord.

Alors que la volonté des Etats-Unis d’approfondir la relation de défense a surtout pour objectif de compenser l’influence d’une Chine de plus en plus entreprenante, l’ironie de la situation est que le président américain Barack Obama a adopté une position de neutralité en ce qui concerne les différents entre l’Inde et la Chine. Les Etats-Unis ont par exemple décliné la proposition d’organiser des exercices militaires conjoints dans l’État indien d’Arunachal Pradesh, dans le nord-est du pays, appelé par la Chine « Tibet du Sud » depuis 2006.

Actuellement, les Etats-Unis vendent essentiellement des systèmes d’armement défensifs à l’Inde, tandis que la Russie, entre autres fournisseurs, propose des armes offensives, dont des bombardiers stratégiques, un porte-avions et un sous-marin nucléaire en location. Les Etats-Unis seraient-ils prêts à vendre des armements offensifs à l’Inde – dont des armes conventionnelles de haute précision, des moyens de lutte anti sous-marine et des missiles longue portée sol-sol et sol-mer – qui pourraient dissuader une attaque militaire préemptive de la Chine ?

Cette question prendra une importance croissante, au fur et à mesure du développement de coopération de défense entre les Etats-Unis et l’Inde.

Traduit de l’anglais par Julia Gallin

Copyright Project Syndicate


Brahma Chellaney est professeur d’études stratégiques au Centre de recherche politique à New Delhi.



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India and China: Nuclear Rivalry in the Making?

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US – India Homeland Security Cooperation


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Armar al elefante

Indian Air Force Embraer EMB 1451, courtesy of PL Tandon/Flickr

NUEVA DELHI – Se está citando de forma generalizada el aumento de la venta de armas de los Estados Unidos a la India como prueba de que la relación en materia de defensa de esos dos países se está volviendo más estrecha, pero la sostenibilidad a largo plazo de dicha relación, en la que la India es más un cliente que un socio, sigue siendo un motivo de profunda preocupación para los indios. ¿Señala un punto de inflexión la recién publicada Declaración conjunta sobre la cooperación en materia de defensa, en la que se expresa el propósito de pasar de las ventas de armas a la coproducción de equipo militar, o es simplemente una estratagema para aplacar a la India?

Los factores que impulsan el desarrollo de la relación estratégica resultan evidentes. Desde 2006, el comercio bilateral se ha cuadruplicado hasta ascender a 100.000 millones de dólares, aproximadamente, al año y, en el último decenio, las exportaciones de material para la defensa han aumentado vertiginosamente, desde tan sólo 100 millones de dólares hasta miles de millones al año.

Como se ha desacelerado el gasto militar de los EE.UU. y otros mercados de exportación siguen flojos, las empresas americanas del sector de la defensa están deseosas de aumentar las ventas a la India, que ahora es el mayor importador de armas del mundo, y el ambiente político es propicio para sus planes: ahora la India lleva a cabo más ejercicios militares conjuntos con los EE.UU. que con ningún otro país.

Para los EE.UU., el desplazamiento de Rusia como principal proveedor de armas de la India fue un importante triunfo diplomático, semejante a la decisión de Egipto, durante la Guerra Fría, de cambiar su alianza con la Unión Soviética y sus compras de armas a ésta por las de los Estados Unidos. La diferencia estriba en que la India puede pagar efectivamente las armas que adquiere.

Y las facturas son substanciales. En los últimos años, la India ha encargado armas americanas por importe de unos 9.000 millones de dólares. Ahora va a adquirir otros sistemas de armas de los EE.UU. –22 helicópteros de ataque Apàche, seis aviones turbo de transporte militar C-130J, 15 helicópteros para carga pesada Chinook y 145 obuses ultraligeros M-777– por un importe de 5.000 millones de dólares. El valor de los contratos armamentísticos de la India con empresas de los EE.UU. excede el de la ayuda militar americana a cualquier otro país, exceptuado Israel.

Nirupama Rao, embajador de la India ante los EE.UU., ha llamado esas transacciones en materia de defensa “la nueva frontera” y “además, muy prometedora” en las relaciones EE.UU.-India, pero, si bien se trata de un gran avance para los EE.UU., para la India representa una nueva frontera de dependencia.

El problema estriba en que el sector de la defensa de la India apenas tiene nada que vender a los EE.UU. El país aún no ha desarrollado una base creíble de producción de armamento como la de –pongamos por caso– el Japón, que está codesarrollando sistemas armamentísticos avanzados con los EE.UU. En realidad, la India depende de las importaciones –no sólo de proveedores importantes como los EE.UU, sino también de Israel, que ocupa el sexto puesto entre .los exportadores de armas– para satisfacer hasta sus necesidades de defensa básicas.

Además, los dirigentes de la India no han ejercido en pro de sus intereses nacionales la capacidad de negociación brindada por sus enormes compras de armas. Podrían, por ejemplo, intentar persuadir a los EE.UU. para que dejaran de vender armas al Pakistán o lograr un mejor acceso al mercado americano para los muy competitivos sectores de tecnologías de la información y farmacéutico de la India, que afrontan nuevos obstáculos no arancelarios.

No será fácil aplicar la reciente declaración sobre la cooperación en materia de defensa. Por ejemplo, para determinar oportunidades concretas de proyectos de colaboración relacionados con las armas, se deben respetar “los procedimientos y las políticas nacionales”, pero la verdad es que las dos partes no pueden “situarse en el mismo nivel como socios mutuamente más próximos”, salvo que se modifiquen suficientemente dichos procedimientos y políticas nacionales, en particular en los EE.UU.

Asimismo, la declaración se limita a reiterar la posición de los Estados Unidos de apoyo a la “admisión plena” de la India en los cuatro regímenes de control de las tecnologías dirigidos por los EE.UU.: el Acuerdo de Wassenaar, el Grupo de proveedores nucleares, el Régimen de control de la tecnología de misiles y el Grupo de Australia. En vista de que la política de los EE.UU. consiste en denegar las tecnologías delicadas a quienes no pertenecen a dichos regímenes, la admisión brindaría a la India el aprovechamiento pleno de la tecnología, pero en la declaración no figura compromiso alguno por parte de los EE.UU. en el sentido de acelerar la admisión de este país.

Todo ello indica que los EE.UU. están accediendo en parte al deseo de la India de que la relación en materia de defensa sea más igualitaria. Están dispuestos a coproducir con la India algunos sistemas defensivos menores, como, por ejemplo, los misiles antitanques Javelin, a fin de preparar el terreno para más tratos sobre sistemas fabricados por los EE.UU. por importes de miles de millones de dólares. Los medios de comunicación de la India están contribuyendo a afianzar la impresión de que se han logrado avances, al insistir en la expresión “socios muy estrechos” en sus alabanzas del acuerdo.

Resulta irónico que,  mientras que la aplicación por parte de los Estados Unidos de una relación intensa con la India en materia de defensa va encaminada en gran medida a contrarrestar a una China cada vez más agresiva, el Presidente de los EE.UU., Barack Obama, haya adoptado una posición neutral respecto de las controversias chino-indias. Por ejemplo, los EE.UU. han declinado la realización de maniobras militares conjuntas en el estado norteño indio de Arunachal Pradesh, que China reivindica como “Tibet meridional” desde 2006.

Así las cosas, los EE.UU. venden a la India principalmente sistemas armamentísticos defensivos, mientras que Rusia, por ejemplo, le ofrece armas ofensivas, incluidos bombarderos estratégicos, un portaviones y el arrendamiento de un submarino nuclear. ¿Estarían dispuestos los EE.UU. a vender a la India armas ofensivas –entre ellas, armas no nucleares de la mayor precisión, sistemas autisubmarinos y misiles de crucero y de largo alcance lanzados desde el aire y desde el mar– que pudieran contribuir a disuadir los ataques militares preventivos de China?

Al ampliarse la cooperación EE.UU-India en materia de defensa, esa cuestión va a plantearse cada vez más.

Copyright Project Syndicate


Brahma Chellaney es profesor de Estudios Estratégicos en el Centro de Investigaciones Políticas de Nueva Delhi.



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US – India Homeland Security Cooperation


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تسليح الفيل

Indian Air Force Embraer EMB 1451, courtesy of PL Tandon/Flickr

نيودلهي- ان الزيادة في مبيعات الاسلحة الامريكية للهند هو دليل على التحسن في العلاقة الدفاعية بين البلدين ولكن استدامة هذه العلاقة على المدى الطويل بحيث تكون الهند ليست فقط عميل بل شريك ما تزال مصدر قلق كبير للهنود. هل الاعلان المشترك الاخير المتعلق بالتعاون الدفاعي والذي يكشف عن النية باحراز تقدم الى ما هو ابعد من مبيعات الاسلحة لتصل الى الانتاج المشترك للمعدات العسكرية هو بمثابة نقطة تحول أم انه فقط وسيلة لاسترضاء الهند؟

ان العوامل التي تدفع بهذه العلاقة الاستراتيجية للامام واضحة فمند سنة 2006 زادت التجارة البينية بمقدار اربعة اضعاف لتصل الى حوالي 100 بليون دولار امريكي هذا العام وخلال العقد الماضي ارتفعت الصادرات الدفاعية للهند بشكل كبير جدا حيث ارتفعت من 100 مليون دولار امريكي فقط الى بلايين الدولارت سنويا .

ان تباطؤ الانفاق العسكري الامريكي وصعوبة اسواق التصدير الاخرى جعلت الشركات الامريكية الدفاعية حريصة على توسيع مبيعاتها للهند والتي اصحبحت اكبر مستورد للاسلحة في العالم كما ان الجو السياسي يتوافق مع خطط تلك الشركات فالتمارين العسكرية المشتركة بين الهند وامريكا اكثر من اي بلد اخر .

ان تمكن الولايات المتحدة الامريكية من استبدال روسيا كأكبر مورد للاسلحة للهند يعتبر نصر دبلوماسي كبير يشبة قرار مصر خلال الحرب الباردة بتحويل ولائها- والبلد الذي تستورد منه الاسلحة- من الاتحاد السوفياتي لامريكا. ان الفرق هو ان بامكان الهند ان تدفع ثمن الاسلحة التي تشتريها.

والفواتير كبيرة ففي السنوات الاخيرة قامت الهند بشراء اسلحة امريكية بقيمة 9 بلايين دولار امريكي تقريبا والان تشتري انظمة سلاح امريكية اضافية- 22 طائرة مروحية من نوع اباتشي وست طائرات نقل عسكري من طراز سي- 130 ج تربو و15 طائرة مروحية من نوع شينوك لنقل الحمولات الثقيلة و 145 قطعة مدفعية نوع م-777 الترا لايت هاوتزر – بقيمة 5 بلايين دولار امريكي. ان قيمة عقود الاسلحة الهندية مع الشركات الامريكية تفوق المساعدات الامريكية لأي بلد باستثناء اسرائيل.

لقد وصفت نيروباما راو سفيرة الهند لدى الولايات المتحدة الامريكية مثل هذه الصفقات الدفاعية بالجبهة الجديدة في العلاقات الامريكية الهندية وبانها مبشرة للغاية ولكن بالرغم من كونها تطور ايجابي للولايات المتحدة الامريكية الا انها بالنسبة للهند تعتبر جبهة جديدة في التبعية.

المشكلة هي ان القطاع الدفاعي الهندي لا يمتلك فعليا اي شيء يمكن ان يبيعه للولايات المتحدة الامريكي فالهند لم تطور بعد قاعدة ذات مصداقية بالنسبة لانتاج الاسلحة مثل اليابان على سبيل المثال والتي تقوم بالاشتراك مع الولايات المتحدة الامريكية بتطوير انظمة اسلحة متقدمة وفي واقع الامر تعتمد الهند على الواردات – ليس فقط من موردين رئيسيين مثل الولايات المتحدة الامريكية وروسيا بل ايضا من اسرائيل سادس اكبر بلد مستورد للاسلحة- من اجل تلبية احتياجاتها الدفاعية الاساسية.

بالاضافة الى ذلك لم يستغل القادة الهنود قوة المساومة لديهم بفضل مشتريات الاسلحة الضخمة من اجل تعزيز المصالح الوطنية حيث ان باستطاعتهم على سبيل المثال محاولة اقناع الولايات المتحدة الامريكية بوقف مبيعات الاسلحة للباكستان او الحصول على شروط افضل من اجل تمكين قطاعات تقنية المعلومات والصناعات الدوائية ذات القدرة التنافسية العالية من الوصول للسوق الامريكية علما ان تلك القطاعات تواجه عوائق امريكية جديدة غير جمركية.

ان تطبيق الاعلان الاخير المتعلق بالتعاون الدفاعي لن يكون سهلا فعلى سبيل المثال يجب بذل الجهود من اجل تحديد فرص معينة للمشاريع التعاونية في مجال الاسلحة وذلك طبقا للسياسات والاجراءات الوطنية ولكن كل بلد لا يستطيع فعليا التعامل مع البلد الاخر بنفس مستوى التعامل مع اوثق شركاءه الا اذا تطورت السياسات والاجراءات الوطنية وخاصة في الولايات المتحدة الامريكية بشكل كافي.

ان الاعلان يعيد فقط التأكيد على الموقف الامريكي والذي يدعم العضوية الكاملة للهند في اربعة انظمة تقودها الولايات المتحدة الامريكية للتحكم بتلك الانظمة وهي اتفاقية واسنار ومجموعة الموردين النوويين ونظام التحكم بتكنولوجيا الصواريخ ومجموعة استراليا. اذا اخذنا بعين الاعتبار ان السياسة الامريكية تتمثل في منع وصول التكنولوجيا الحساسة لاولئك الذين خارج تلك الانظمة فإن انضمام الهند سيحدث فرقا في تسهيل تبادل التقنيات ولكن الاعلان لا يتضمن اي التزام من جانب الولايات المتحدة الامريكية بتسريع انضمام الهند.

ان كل هذا يوحي ان الولايات المتحدة الامريكية تلبي الرغبة الهندية بوجود علاقة دفاعية متساوية بشكل اكبر فامريكا راغبة في ان تنتج بشكل مشترك مع الهند انظمة دفاعية اصغر مثل الصواريخ المضادة للدبابات من نوع جافلين وذلك من اجل تمهيد الطريق لصفقات اكثر تساوي بلايين الدولارت للانظمة المصنعة في امريكا . ان الاعلام الهندي يقوم بدوره في تعزيز الاوهام باحراز تقدم حيث يركز على جملة ” الشركاء الاوثق” في معرض تهليله للاتفاقية.

ان من سخرية الاقدار انه بينما الهدف من محاولات امريكا تعزيز علاقاتها الدفاعية مع الهند بشكل عام هو احداث توازن مع الصين والتي اصحبت اكثر حزما بشكل متزايد الا ان باراك اوباما قد اتخذ موقفا محايدا في النزاعات الهندية الصينية فعلى سبيل المثال رفضت الولايات المتحدة الامريكية اجراء تمارين عسكرية مشتركة في ولاية اروناشال الهندية الواقعة في شمال شرق الهند والتي تعتبرها الصين منذ سنة  2006 ” جنوب التبت”.

ان الوضع الحالي يتمثل في قيام الولايات المتحدة الامريكية ببيع انظمة اسلحة دفاعية للهند بينما تعرض روسيا على الهند على سبيل المثال اسلحة هجومية بما في ذلك قاذفات استراتيجية وحاملة طائرات وعقد ايجار يتعلق بغواصة نووية. هل الولايات المتحدة الامريكية راغبة ببيع الهند اسلحة هجومية – بما في ذلك اسلحة تقليدية عالية الدقة وانظمة مضادة للغواصات وصواريخ كروز طويلة المدى والتي يتم اطلاقها من الجو والبحر- والتي يمكن ان تساعد في ردع الاستباق العسكري الصيني؟

وبينما يتوسع التعاون الدفاعي الامريكي الهندي فإن هذا السؤال سيصبح اكثر اهمية .

Copyright Project Syndicate


براهما شيلاني هو استاذ في الدراسات الاستراتيجية في مركز ابحاث السياسة ومقره نيودلهي.


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Diagnósticos para la salud global

Measles Vaccination in Merawi Province, Ethiopia, courtesy of DFID/Flickr

CORVALLIS, OREGON – En los países desarrollados la mayoría de las personas dan por hecho que cuando se enfermen tendrán acceso a un diagnóstico y tratamiento oportunos. En efecto, si bien el proceso de diagnóstico –que en general supone enviar una muestra de sangre, orina o tejido a un laboratorio para analizarla– puede ser pesado y oneroso, los servicios de salud y laboratorios especializados son de amplio alcance. En consecuencia, la carga de las enfermedades en el mundo desarrollado ha disminuido sustancialmente.

En contraste, en el mundo en desarrollo millones de personas mueren cada año por enfermedades que son tratables, como la malaria, debido a la falta de laboratorios especializados y pruebas de diagnóstico alternativas. Sin embargo, se puede tener esperanza: avances en el campo de la microfluidica tienen el potencial de transformar los servicios de salud porque permiten llevar el sistema de pruebas de “norma de oro” basado en el laboratorio al lugar de atención (POC, por sus siglas en inglés).

Una prueba POC que dé resultados precisos y oportunos ofrecería a poblaciones sin servicios adecuados acceso a pruebas de diagnóstico, lo que permitiría un tratamiento temprano y ayudaría a evitar un tratamiento inadecuado (tratar otra enfermedad con síntomas similares). Sin embargo, a fin de explotar su potencial, en las pruebas POC se debe tomar en cuenta una amplia gama de factores que afectan las aplicaciones de servicios de salud.

Primero, una prueba POC tiene que abordar obstáculos particulares de tipo operativo y ambiental del lugar donde será usada. Entre ellos, suministro de energía poco confiable, condiciones ambientales difíciles o impredecibles, tiempo de contacto limitado entre el proveedor del servicio de salud y el paciente, falta de entrenamiento del usuario, fuertes limitaciones de presupuesto e infraestructura local inadecuada, que pueden impedir el mantenimiento y reparación de los instrumentos relevantes.

En efecto, las condiciones de las pruebas POC pueden ir desde un proveedor de servicios de salud semicapacitado, que atiende en una clínica con electricidad y acceso a refrigeración, a un individuo sin capacitación en un ambiente sin mecanismos para controlar la temperatura o la humedad. Para garantizar la mayor cobertura posible, las pruebas POC deberían estar diseñadas para operar en ambientes con recursos mínimos.

Asimismo, en las pruebas POC se tienen que considerar distintos requisitos de las pruebas para fines clínicos. Mientras que para el diagnóstico de la malaria se necesita solamente un resultado negativo o positivo, en una prueba de carga viral de VIH se requeriría de un resultado graduado que indicara el índice de virus detectado.

Uno de los formatos de prueba POC más exitosos es el del embarazo, en el que se necesita solamente la orina de la usuaria y tarda aproximadamente quince minutos en mostrar el resultado. Este tipo de “pruebas de diagnóstico rápido” (PDR), que también se usan para enfermedades contagiosas como la malaria y el VIH, satisfacen muchos de los requisitos más importantes de aplicaciones globales de salud: son rápidas y asequibles, un usuario no capacitado las realizar sin dificultad, no requieren refrigeración. Pero no tienen la sensibilidad para ofrecer información adecuada de diagnóstico de varias enfermedades.

Por esta razón, los investigadores están trabajando en el desarrollo de pruebas en papel más especializadas. Por ejemplo se ha utilizado un nuevo tipo de dispositivo, del tamaño de un timbre postal, que divide la muestra en múltiples zonas con diferentes productos químicos de detección para el diagnóstico de  distintas enfermedades asociadas con la insuficiencia hepática en pacientes con VIH y tuberculosis. Además los dispositivos de “red de papel” incluyen mecanismos temporizadores integrados para permitir pruebas automatizadas de etapas múltiples, como las que se usan en laboratorios, pero en un formato desechable.

Otra forma de ampliar las capacidades de las pruebas de diagnóstico sería mediante las ventajas que ofrece la penetración de la red de telefonía móvil en países en desarrollo. Las PDR están en gran parte limitadas a aplicaciones que necesitan una interpretación visual. Un teléfono móvil no personalizado se podría usar para tomar y enviar datos de imágenes a un sitio remoto, donde personal de un servicio de salud podría ofrecer su opinión sobre los resultados.

No obstante, poner en aplicación un programa así plantea una serie de nuevos desafíos. Para garantizar resultados precisos de las pruebas, el usuario debe regular la variabilidad del posicionamiento de la cámara y las condiciones de luz en diferentes ambientes de la prueba. (Hay un enfoque prometedor actualmente en desarrollo que concibe un adaptador para conectar el teléfono móvil no personalizado a una PDR).

Además, una prueba que se hace en teléfonos requeriría de infraestructura de software, como protocolos de comunicación y procedimientos de priorización para fusionarse con el sistema de servicios de salud. También se tendrían que abordar las cuestiones de compatibilidad derivadas de los numerosos modelos de teléfonos móviles.

Finalmente, el despliegue exitoso de pruebas hechas en teléfonos no personalizados necesitaría de la autorización de la comunidad médica. La aprobación reciente por la Administración de Productos Alimenticios y Farmacéuticos de los Estados Unidos de numerosos dispositivos médicos basados en lectores de teléfonos móviles no personalizados representa un paso prometedor.

Se están desarrollando pruebas POC eficientes. La proliferación de los teléfonos móviles aumentará más las capacidades de estas pruebas. Estas capacidades que están surgiendo pueden ampliar el alcance de los diagnósticos de alta calidad a las poblaciones remotas, mejorar la administración de la salud y reducir los costos de la atención médica en todas partes.

 Traducción de Kena Nequiz

Copyright Project Syndicate


Elain Fu es profesora de la Escuela de Ingeniería Química, Biológica y Ambiental de la Universidad Estatal de Oregon. Barry Lutz es profesor del Departamento de Bioingeniería de la Universidad de Washington.


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