Mali : Peut-on arrêter AQMI ?

Une solution à la crise malienne semble s’éloigner à mesure que le temps s’écoule. Cela fait maintenant cinq mois que le pays est divisé en deux : le sud est gouverné par un gouvernement fragile tandis que le nord, où se trouvent les villes historiques de Tombouctou et Gao, est le siège de l’expansion de Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) dans le Sahel.

Le Nord Mali indirectement aux mains d’AQMI

En avril 2012, après la chute des villes de Gao, Tombouctou et Kidal, les rebelles Touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) ont proclamé unilatéralement la sécession de la partie nord du pays.

Mali begins Touareg dialogue. Image by Flickr user Magharebia (CC BY 2.0).
Mali : un début de dialogue avec les Touaregs. Photo sur Flickr de Magharebia (CC BY 2.0).

Actuellement, cette région est sous l’influence de quatre groupes différents : le MNLA, Ansar Dine [anglais], qui se définit comme salafiste, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (Mujao), et AQMI.

Cependant,un article de l’AFP avance que c’est en fait AQMI qui coordonne et finance les trois autres organisations ; ce soupçon est renforcé par la présence supposée au Mali de Mokhtar Belmokhtar, un membre fondateur du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), dont est né AQMI.

En mars 2012, israeldefense.com relevait les visites de Belmokhtar en Libye, et faisait part dès lors des craintes d’une possible expansion d’AQMI au sud du Sahara :

“Selon des sources dans les service de sécurité du Mali, le leader de la branche Afrique du nord de al-Qaida, Mokhtar Belmokhtar, a séjourné en Libye pendant plusieurs semaines dans le but de se procurer des armes. (…) Les sources des services de sécurité du Mali affirment que les activités de Belmokhtar en Libye confirme l’hypothèse selon laquelle AQIM cherche à étendre sa sphère d’influence et que les “terroristes feront tout ce qui est en leur pouvoir pour créer un vaste réseau au Sahel et dans le Sahara.”

Impasse politique et diplomatique

Il semble que AQIM renforce sa main mise sur le nord du Mali. Le 9 aout, le site Koaci.com a annoncé que des membres de Mujao ont coupé la main d’un présumé voleur dans la ville d’Ansogo. Ceci a suivi l’exécution par lapidation d’un couple non marié dans la région de Kidal.

A ce jour, la réaction régionale à cette crise a été timorée. Les dirigeants occidentaux ont mandaté Blaise Compaoré, le Président du Burkina Faso, comme médiateur de cette crise après le coup d’Etat au Mali le 22 mars mais on attend toujours que la CEDEAO envoie des renforts militaires pour restaurer l’unité territoriale du Mali.

Afrik.com écrit que le gouvernement malien de facto et la CEDEAO sont parvenus à un accord sur la résolution de la crise, mais une intervention militaire reste l’option privilégiée par de nombreux internautes. Thierno A. Diallo, de la Guinée voisine, écrit sur son blog :

“Ce qui se passe au Mali est grave. Notre pays, frontalier au sud et pas tellement éloigné de cette zone de non-droit a tout à perdre d’une victoire des fanatiques à nos portes. Le landernau politique guinéen, la tête dans le guidon des interminables législatives voulues par Alpha Condé, risque d’avoir un réveil en sursaut très douloureux. La zone la plus proche géographiquement et donc la plus menacée étant la Haute-Guinée.”


For further information on the topic, please view the following publications from our partners:

Regional Security Cooperation in the Maghreb and Sahel: Algeria’s Pivotal Ambivalencefrom the Africa Center for Strategic Studies (ACSS), Washington, United States.

The Evolving Threat of al Qaeda in the Islamic Maghreb,  from the Institute for National Strategic Studies (INSS), Washington DC, United States.

The Many Faces of al Qaeda in the Islamic Maghrebfrom the Geneva Centre for Security Policy (GCSP), Geneva, Switzerland.


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Una débil Unión Africana para sus 53 países miembros

Le président équato-guinéen Teodoro Obiang et le président de l’Union africaine, Jean Ping, lors du Sommet de l’Union Africaine à Malabo. Photo de l’ambassade de la Guinée équatoriale

2011 a été une année tumultueuse pour le continent africain avec des révolutions, des tentatives de coups d’Etat et de violentes crises politiques. Malheureusement, l’union des 53 Etats africains qui a pour mission d’aider à renforcer la paix régionale et le développement a fait la démonstration de ses propres faiblesses dans la gestion de ces situations.

L’Union Africaine [en français], créée en 1999 après la dissolution de l’Organisation de l’Unité Africaine, a été incapable de résoudre la crise post-électorale ivoirienne [en français], a offert un soutien tardif aux soulèvements populaires du Printemps arabe, et sa position sur la Libye était principalement déterminée par l’influence du défunt colonel Kadhafi sur l’organisation.

Tout cela a conduit de nombreux citoyens africains à se méfier de l’Union, à se demander si elle est réellement en mesure de remplir sa mission. Et cela est évident lorsqu’on lit les commentaires critiques sur les blogs dans cette région du monde. Sur le blog Cry Me An Onion, Patrick-Bernard est catégorique dans son post “Débarrassons-nous de l’Union africaine” [en anglais] :

“À la lumière des événements en Tunisie, Egypte, Côte-d’Ivoire, Somalie, au Kenya, Madagascar, RDC, Libye et beaucoup d’autres pays en Afrique, une institution qui devrait être boycottée et renversée est l’Union africaine. Le gang embarrassant de voleurs, formé de 53 membres, est inutile dans la résolution des conflits en Afrique ou pour trouver un consensus fédérateur. (…)”

Dans la crise qui se déroule au Mali, l’organisation ne réussit pas mieux. Bien que des rapports inquiétants proviennent de la partie Nord du pays désormais sous la férule du groupe islamiste Ansar Dine, l’Union africaine a échoué à mobiliser le Conseil de Sécurité des Nations Unies à soutenir une intervention militaire avec des troupes en provenance des pays de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Sur Temoust.org, le blog d’une association Touareg basée en France, ceci est expliqué :

“(…) sur le dossier du Mali, les arguments avancés par Ramtane Lamamra (photo), le Commissaire de l’Union africaine pour la paix et la sécurité, en faveur d’un soutien de l’ONU à une intervention militaire dans ce pays n’ont pas convaincu les 15 membres du Conseil de sécurité. (…) L’UA reste très imprécise ; combien de soldats seront envoyés sur place, à combien se chiffre cette opération, quelle sera la mission de cette force militaire ?”

Des moyens limités

En dépit de cette évaluation, il est important pour le milliard d’habitants des 53 Etats membres africains d’être représentés et de voir leurs intérêts protégés par une organisation régionale forte et inclusive, dans un monde globalisé. Une telle ambition exige des moyens qui font actuellement défaut à l’organisation.

En 2012, la proposition de budget présentée par la Commission de l’Union Africaine a atteint 274 millions de dollars US [en anglais]. C’est une somme dérisoire comparée aux 147 milliards d’euros de l’Union Européenne. De plus, ce budget n’est pas garanti, puisque seulement 5 pays parmi les 53 Etats membres payent leurs contributions annuelles (il s’agit de la Libye, l’Egypte, l’Afrique du Sud, l’Algérie et du Nigeria).

En outre, selon le président de l’Union africaine, Jean Ping, en 2010, 77% du budget opérationnel qui sert à mettre en œuvre et maintenir des programmes tels que les déploiements de forces militaires, est venu d’instances étrangères telles que l’Union Européenne. Sachant cela, on peut comprendre à quel point l’organisation pan-africaine a des moyens limités.

Alors que le continent reste sujet aux troubles, il semble peu probable, en dépit de ses nobles objectifs, que l’Union africaine puisse offrir quelque solution.


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Salient Features of the 18th Africa Union Summit: Generational Progression of Democracy in Africafrom SAGE International, Torrensville, Australia.

EU Cooperation with the African Union: Problems and Potentialsfrom FRIDE, Madrid, Spain.

African Union Commission Consultation with African Union Member States on Transitional Justicefrom the Centre for the Study of Violence and Reconciliation (CSVR), Johannesburg, South Africa.


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Una débil Unión Africana para sus 53 países miembros

El presidente de Guinea Ecuatorial Teodoro Obiang y el presidente de la Unión Africana Jean Ping en la Cumbre de la Unión Africana en Malabo. Foto de la Embajada de Guinea Ecuatorial.

2011 fue un año tumultuoso para el continente africano, con revoluciones, intentos de golpes de Estado y violentas crisis políticas. Por desgracia, la unión de 53 estados africanos que tiene como misión contribuir al fortalecimiento de la paz y el desarrollo regional ha demostrado sus propias deficiencias en el tratamiento de estas situaciones.

La Unión Africana, creada en 1999 tras la disolución de la Organización para la Unidad Africana, fue incapaz [en] de resolver la Crisis postelectoral de Costa de Marfil [en], ofreción un apoyo tardío a los moviimientos populares de la Primavera Árabe, y su posición respecto a Libia estubo determinada básicamente por la influencia del fallecido Coronel Gaddafi sobre la organización.

Todo esto ha llevado a muchos ciudadanos africanos a desconfiar de si la Unión es realmente capaz de cumplir con su misión [fr]. Esto es muy claro al estudiar los blogs de los comentaristas de toda la región. En el blog de Cry Me An Onion, Patrick-Bernard es inequívoco en su artículo: “Vamos a deshacernos de la Unión Africana” [en]:

“A la luz de los acontecimientos en Túnez, Egipto, Costa de Marfil, Somalia, Kenia, Madagascar, RDC, Libia y muchos más en África, una institución que deberían ser boicoteada y caer hasta el suelo es la Unión Africana. La vergonzosa banda de Ali Baba de 53 ladrones es inútil en la solución de cualquiera o de todos los conflictos en África o en la búsqueda de un consenso unificador. (…)”

En la crisis que se desarrolla en Mali, la organización parece actualmente estar yendo a la deriva. Aunque llegan preocupantes informes de la parte norte del país, ahora gobernado por el grupo islamista Ansar Dine, la Unión Africana fracasó en movilizar al Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas para apoyar una intervención militar con las tropas de los países de la Comunidad Económica de los Estados de África Occidental (CEDEAO). En un blog de una asociación tuareg con sede en Francia, Temoust.org [fr], se explica:

“(…) sur le dossier du Mali, les arguments avancés par Ramtane Lamamra (photo), le Commissaire de l’Union africaine pour la paix et la sécurité, pour un soutien de l’ONU à une intervention militaire dans ce pays n’ont pas convaincu les 15 membres du Conseil de sécurité. (…) L’UA reste très imprécise ; combien de soldats seront envoyés sur place, à combien se chiffre cette opération, quelle sera la mission de cette force militaire ?”

… en el caso de Mali, los argumentos presentados por Ramtane Lamamra, Comisionado de la Unión Africana para la Paz y de Seguridad, no han convencido a los 15 miembros del Consejo de Seguridad para apoyar una intervención militar de la ONU en ese país (…) La Unión Africana ha sido muy incierta, ¿cuántos soldados serán enviados allí, ¿cuánto será el costo de operación, cuál será la misión de esta fuerza militar?

Medios limitados

A pesar de esta evaluación, es importante que los mil millones de habitantes de los 53 estados africanos miembros sean representados y vean sus intereses protegidos por una organización fuerte, regional e incluyente, en un mundo globalizado. Tal ambición requiere medios que la organización actualmente no tiene.

En 2012, el proyecto de presupuesto presentado por la Comisión de la Unión Africana llegó a $274 millones [en] de dólares norteamericanos. Es una miseria en comparación con los 147 millardos de dólares de la Unión Europea. Por otra parte, incluso tal presupuesto es probable que no esté asegurado por la organización, ya que sólo 5 entre los 53 estados miembros [fr] ha hecho efectivas sus contribuciones anuales (Libia, Egipto, Sudáfrica, Argelia y Nigeria).

Por otra parte, de acuerdo al propio presidente de la Unión Africana, Jean Ping, en el año 2010, el 77% [fr] del presupuesto operativo, que sirve para implementar y mantener programas como el despliegue de fuerzas militares, procede de contrapartes extranjeras, como la Unión Europea. Sabiendo esto se puede comprender lo limitado del aliento de la organización panafricana.

A medida que el continente sigue sufriendo conflictos, parece poco probable que a pesar de sus nobles objetivos, la Unión Africana ofrezca respiro.


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Salient Features of the 18th Africa Union Summit: Generational Progression of Democracy in Africafrom SAGE International, Torrensville, Australia.

EU Cooperation with the African Union: Problems and Potentialsfrom FRIDE, Madrid, Spain.

African Union Commission Consultation with African Union Member States on Transitional Justicefrom the Centre for the Study of Violence and Reconciliation (CSVR), Johannesburg, South Africa.


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53 عضو في اتحاد أفريقي ضعيف

رئيس غينيا الاستوائية تيودور أوبيانج مع رئيس الاتحاد الأفريقي جان بينج في مالابو. تصوير سفارة غينيا الاستوائية

رئيس غينيا الاستوائية تيودور أوبيانج مع رئيس الاتحاد الأفريقي جان بينج في مالابو. تصوير سفارة غينيا الاستوائية

كان العام 2011 عاماً حافلاً للقارة الأفريقية، امتلأ بالثورات والانقلابات والأزمات السياسية العنيفة. ولكن لسوء الحظ فقد أثبت الاتحاد الأفريقي المكون من 53 دولة أفريقية، والذي من مهمته المساعدة في حفظ السلام الاقليمي ودعم التنمية، قصوراً في قدرته على إدارة هذه الأحداث.

أنشئ الاتحاد الأفريقي في عام 1999 بعد حل منظمة الوحدة الأفريقية بعد عدم قدرتها على حل أزمة ساحل العاج الانتخابية. قدم الاتحاد مساعدات متأخرة لحركات الربيع العربي الشعبية، وكان موقفها من ليبيا يتحدد بصورة أساسية تحت تأثير العميد الراحل معمر القذافي.

أدى ذلك إلى عدم ثقة مواطني أفريقيا في قدرته على أداء دوره. ويتضح ذلك في تدوينات نقدية من المعلقين من كل أنحاء المنطقة. حيث ذكرت مدونة “Cry Me An Onion” (اجعلني أبكي بقدر بصلة) على لسان صاحبها باتريك برنارد، في تدوينة بعنوان ملتبس “هيا نتخلص من الاتحاد الأفريقي“:

في ضوء الأحداث في تونس ومصر وساجل العاج والصومال وكينيا ومدغشقر وجمهورية الكونجو وليبيا، وأحداث أخرى كثيرة في أفريقيا، فإن المؤسسة التي يحب أن نقاطعها ونسوي بها الأرض هي الاتحاد الأفريقي. فقد أثبتت عصابة علي بابا المكونة من 53 حرامي (أعضاء الاتحاد الأفريقي) عدم جدواهم في حل أي مشكلة أو صراع في أفريقيا، أو الوصول إلى أي اجماع في الرأي تجاه حدث معين.

وفي الأزمة المتواصلة في مالي، فإن المنظمة أيضاً لا تؤدي أي دور. بالرغم من تقارير مقلقة آتية من الجزء الشمالي من البلاد، وهي الآن تحت حكم جماعة أنصار الدين الإسلامية، فإن الاتحاد الأفريقي فشل في الضغط على مجلس الأمن لدعم تدخل عسكري من دول المجتمع الاقتصادي لدول غرب إفريقيا (ECOWAS). تشرح مدونة Temoust.org وهي مدونة مؤسسة من مؤسسات الطوارق:

في حالة مالي، فإن المناقشات التي أدارها رماتان لمامرا، مبعوث الاتحاد الأفريقي للسلام والأمن، لم تقنع الأعضاء الخمسة عشر في مجلس الأمن لدعم تدخل عسكري أممي في مالي (…) ما زال الاتحاد الأفريقي غير واضح بصورة كبيرة تجاه أسئلة من نوعية: كم عدد الجنود المطلوب إرسالهم، كم ستتكلف العمليات العسكرية، ما هو هدف القوة العسكرية؟

موارد محدودة
وبغض النظر عما سبق، من المهم بالنسبة لبليون نسمة تسكن 53 دولة أفريقية أن يكونوا ممثلين وأن يروا مصالحهم في يد قوية، في يد منظمة إقليمية تضم جميع الأصوات في عالم العولمة. يتطلب هذا التحدي موارداً لا تملكها المنظمة.

في العام 2012، وصلت ميزانية الاتحاد الأفريقية المقترحة من المفوضية إلى 274 مليون دولار أمريكي، وهي مقدار صغير جداً مقارنة بميزانية الاتحاد الأوروبي التي تبلغ 147 مليون يورو. ولكن حتى هذا المبلغ لا يمكن تأمينه بالكامل، وذلك لأن هناك 5 دول أعضاء فقط ضمن 53 عضواً في القارة يدفعون حصتهم من الميزانية (ليبيا، مصر، جنوب أفريقيا، الجزائر، نيجيريا).

وعلاوة على ذلك، فإن رئيس الاتحاد الأفريقي جون بينج ذكر في تصريح له في عام 2010، أن 77% من الميزانية الخاصة بالعمليات الحربية، التي تبدأ وتحافظ على برامج مثل إرسال القوات العسكرية، تمولها أطرف خارجية مثل الاتحاد الأوروبي. يجعلنا ذلك نتفهم هامش الحرية الضيق الذي يتحرك فيه الاتحاد الأفريقي.

وكما تستمر القارة في المعاناة من النزاعات، لا يظهر في الأفق إمكانية تقديم الاتحاد الأفريقي حلولاً لتلك الأزمات بالرغم من الأهداف النبيلة التي يرنو إليها.


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Global Voices

A Weak African Union for 53 Member States

Equatoguinean Teodoro President Obiang and African Union Chairman Jean Ping at the African Union Summit in Malabo. Photo from Embassy of Equatorial Guinea

2011 was a tumultuous year for the African continent with revolutions, attempted coups and violent political crises. Unfortunately the union of 53 African states that has as its mission to help strengthen regional peace and development has proved its own shortcomings in dealing with these situations.