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Zambie : Un Complot “Imaginaire” Crée un Sentiment d’Insécurité

Defence Minister Geoffrey Bwalya Mwamba (in dark glasses) with President Sata (left) and other government officials.
Le Ministre de la Défense Geoffrey Bwalya Mwamba (lunettes noires) avec le Président Sata (à gauche) et d’autres membres du gouvernement. Photo avec l’aimable autorisation de Zambian Watchdog

[Les liens renvoient vers des pages en anglais] La Zambie a récemment découvert dans les médias publics qu’un groupe qui se fait appeler Tongas Under Oath (les Tonga sous serment) a tué deux personnes appartenant au groupe ethnique du Président Michael Sata et chercherait maintenant à chasser les immigrés de la Province Méridionale majoritairement Tonga.

Toutefois, les citoyens n’ont pas gobé cette histoire mais l’ont plutôt vue comme une tentative du gouvernement du parti du Front Patriotique (FP) de s’attaquer au Parti Unifié pour le Développement National (PUDN). Le troisième plus grand parti d’opposition est dirigé par Hakainde Hichilema, un Tonga qui s’est montré très critique envers le gouvernement Sata. Et, comme souvent dans la politique zambienne, Hichilema n’est que le dernier d’une série de leaders d’opposition sans peur et il bénéficie d’un soutien populaire grandissant susceptible d’aboutir à une victoire électorale.

Avant que la lettre prétendument écrite par le groupe des Tongas Under Oath ne paraisse, Hichilema a été arrêté et inculpé pour avoir affirmé que le gouvernement envisageait d’envoyer des jeunes au Soudan pour y être entraînés comme miliciens. Quelques jours plus tard, le quartier général de l’opposition dans la capitale, Lusaka, était fouillé par la police à la recherche de preuves de sédition.

Rien n’y a été trouvé mais le Président Sata recevait quelques jours plus tard une lettre bien plus menaçante, oblitérée à Mazabuka, une ville de la Province Méridionale. Peu de temps après l’avoir reçue, le Président Sata a rendu public les relevés de compte d’Hichilema qui le montrent à la tête d’une fortune de 360 milliards ZMK ($64 millions USD), ce qui fait de lui un des hommes les plus riches de Zambie.

Cependant, quelques jours plus tard, le ministre de la défense, Geoffrey Bwalya Mwamba, critique féroce de Hichilema, a révélé que deux généraux à la retraite avaient été payés par une personne dont l’identité demeure inconnue pour assassiner le Président Sata. Le Lusaka Times rapporte les propos suivants de Mwamba :

I have just received an update from our investigative wings and I am talking from facts with an informed point of view that two retired army generals have received K100 million from an opposition party to carry out the assassination plot.

This is a serious development and I have also directed these investigative wings to go deeper and give more information so that we bring to book these people and the opposition party behind this.

Je viens de recevoir des informations de nos enquêteurs ; je dispose d’un point de vue éclairé sur la situation, basé sur les faits : deux généraux à la retraite ont reçu 100 millions de Kwacha d’un parti de l’opposition pour mener à bien ce complot d’assassinat.
C’est une découverte majeure et j’ai également ordonné aux enquêteurs de continuer leurs investigations afin de nous fournir plus d’informations pour que ces personnes, et le parti d’opposition derrière elles, soient traduites en justice.

Une des nombreuses réponses à cette histoire provient de Mungoma qui déclare :

It is extremely disappointing that a minister can be talking about such a serious issue in this way! We are talking about the life of the President, for goodness’ sake! If it’s true, why not do a thorough investigation before making announcements?

Il est extrêmement décevant qu’un ministre puisse parler ainsi d’un sujet aussi grave ! Il s’agit de la vie du Président bon sang ! Si c’est vrai, pourquoi ne pas procéder à une enquête approfondie avant de faire des annonces?

Avec ces révélations, ce n’était pas la première fois que Mwamba rendait publique l’existence d’un complot visant à assassiner le chef d’Etat. Après l’arrivée au pouvoir du FP en septembre 2011, le Président Sata a dévoilé un certain nombre d’affaires prétendument frauduleuses négociées par l’ancien président Rupiah Banda. Le président a aussi révélé que Banda avait engagé des officiers de l’armée à la retraite, parmi lesquels des généraux, sous des contrats onéreux auxquels il a immédiatement mis fin.

En novembre 2011, Mwamba a informé la nation qu’un groupe de généraux à la retraite projetait d’assassiner le Président Sata et d’autres dirigeants en représailles contre la position très ferme du gouvernement sur la corruption. Curieusement, aucune arrestation n’a suivi les déclarations du ministre de la défense concernant ce complot d’assassinat et personne non plus n’a été arrêté après les révélations les plus récentes, près d’un an plus tard.

Surtout, personne n’a été arrêté dans l’affaire des Tongas Under Oath, notamment parce que le Président Sata lui-même a déclaré que la supposée lettre compromettante ne provenait pas de la Province Méridionale, mais de Lusaka.

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Zambia’s “Imaginary” Terror Plot

Defence Minister Geoffrey Bwalya Mwamba (in dark glasses) with President Sata (left) and other government officials.
Defence Minister Geoffrey Bwalya Mwamba (in dark glasses) with President Sata (left) and other government officials. Picture courtesy of Zambian Watchdog

Zambia recently woke up to a story in state-owned media that a group calling itself Tongas Under Oath had killed two people belonging to President Michael Sata’s ethnic group, and was now in the process of removing settlers from the ethnically Tonga Southern Province. However, the story did not wash with the citizens who simply viewed it as an attempt by the ruling Patriotic Front (PF) government to clamp down on the opposition United Party for National Development (UPND). Zambia’s third largest opposition party is led by Hakainde Hichilema, a Tonga who has been very critical of the Sata government. And as is often the case in Zambian politics, Hichilema is the latest in a line of fearless opposition leaders whose increasing popular support is likely to result in electoral success.

Prior to the release of the letter allegedly written by the Tongas Under Oath group, Hichilema was arrested and charged after he claimed that the PF government was planning to send youths to Sudan to train as militias. A few days later, the opposition’s headquarters in the capital, Lusaka, were searched by the police looking for seditious materials.

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Zambia fija de nuevo el precio del maíz y pone nervioso al Banco Mundial

A giant Nshima pot
Una olla gigante de Nshima, Zambia 2008. Foto del blogger Mark Hemsworth (usada con permiso)

Nshima [en], el producto como papilla hecho de harina de maíz, ha dividido a las familias [en] y provocado disturbios por alimentos [en] en Zambia más de una vez. Este es el motivo por el que los sucesivos gobiernos se han mantenido vigilantes sobre el cultivo, la cosecha, la compra y la venta de harina de maíz a los consumidores.

La producción de maíz es un problema aún mayor en la región minera del Copperbelt y áreas metropolitanas como la capital, Lusaka, donde grandes masas trabajadoras dependen del suministro comercial del producto. En consecuencia, el maíz determina la dirección política de la nación.

En mayo, el Banco Mundial instó al gobierno de Zambia [en] a no interferir en la determinación del precio mínimo de la maíz vendido por los agricultores a la Agencia de Reserva Alimentaria y otras entidades interesadas en la cadena de los agro negocios. A pesar de estos pedidos, el Ministerio de Agricultura anunció que el precio mínimo del maíz este año [en] será de K65,000 (alrededor de $13 dólares norteamericanos) por costal de 50 kilos.

El director del Banco Mundial para Zambia, Malawi y Zimbabwe, Kundhavi Kadiresan, criticó la decisión y afirmó que los pobres agricultores de Zambia están siendo explotados [en] pues algunos comerciantes estaban comprándoles maíz con la intención de revenderlo a un precio más alto a la estatal Agencia de Reserva Alimentaria [en]. Kadiresan además indicó [en] que el Banco Mundial está profundamente preocupado de que no sólo la política del gobierno no asegura el crecimiento sostenible a largo plazo del sector agricultor, si no que además hace muy poco para crear trabajos y reducir la pobreza.

Kadiseran podría ser excusado. El sector agricultura de Zambia, gira en torno al maíz, sin importar el crecimiento de otros cultivos ni el ganado. La mayor parte del maíz es cultivado por campesinos que se enfrentan a sequías regulares durante la temporada de lluvias, un suministro poco confiable y caro de fertilizantes, y dificultades en el transporte de la mercancía a los mercados.

En 1986, los zambianos en las regiones de Copperbelt y Lusaka se amotinaron porque el precio del maíz aumentó varias veces cuando los ingresos estaban estancados. Cuatro años más tarde, el malestar por los aumentos de precios incluso provocó un intento de golpe de Estado.

Anunciando el nuevo precio mínimo del maíz, el ministro de agricultura y gandería, Emmanuel Chenda, dijo [en]:

Hemos tomado esta decisión con el fin de proteger la seguridad alimentaria del país y también para asegurar que los pequeños agricultores no se desalienten de producir la cosecha en los años siguientes… Para asegurar que el maíz de Zambia sea competitivo en los mercados internacionales, el Gobierno se asegurará de que los costos de producción se reduzcan mediante, entre otras estrategias, la provisión de capacitación en extensión agraria y el transporte para la movilidad de los trabajadores de extensión, con miras a aumentar la productividad entre los agricultores de pequeña escala.

Chenda también reveló que el Gobierno estaba poniendo en marcha programas para construir instalaciones de almacenamiento adicionales como una medida a largo plazo para evitar el desperdicio bajo la Agencia de Reserva Alimentaria (FRA). Pocos días antes de la declaración del ministro, la FRA había destruido gran cantidad [en] de paóz podrido en varios distritos del país. Chenda dijo:

Deseo informar a la nación que la mayoría de lo echado a perder en la FRA recientemente, se debe a instalaciones de almacenamiento inadecuadas e inapropiadas … Para hacer frente a este desafío, el Gobierno ha comenzado a poner en marcha programas para construir instalaciones de almacenamiento adicionales como una medida de largo plazo.

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زامبيا تثبت سعر الذرة مرة أخرى، مسببة إرباك للبنك الدولي

إناء عملاق للنشيما
إناء عملاق للنشيما، زامبيا 2008. الصورة بواسطة المدون مارك هيمسورث (مستخدمة بتصريح)

نشيما، مادة مثل الشعير الثقيل يتم إعدادها وطهيها من الذرة، تسببت في فرقة بين العائلات وأشعلت احتجاجات وأعمال عنف وشغب في زامبيا في بعض الأحيان. ولهذا أهتمت الحكومات اللاحقة بمراقبة أعمال زراعة، وحصاد، وبيع محاصيل الذرة ووجباتها إلى المستهلكين.

يعد إنتاج الذرة أمر هام وخطير حتى في المناطق التي يستخرج منها النحاس مثل منطقة كوبربيلت والمناطق الحضرية مثل العاصمة، لوساكا، حيث تعتمد نسبة كبيرة من العمالة على التزود من المنتج التجاري. ولهذا، يحدد الذرة الاتجاه السياسي للأمة.

في مايو/أيار، طالب البنك الدولي من زامبيا عدم التدخل في تحديد السعر الأدنى لمحصول الذرة الذي يبيعه المزارعون لوكالة حفظ الطعام والجماعات الأخرى المرتبطة بتسويق المنتجات الزراعية. وبالرغم من تلك النداءات، أعلنت وزارة الزراعة عن السعر الأدنى لمحصول الذرة هذا العام 65,000 كواشا أي ما يعادل 13 دولار أمريكي مقابل 50 كيلو معبأه.

أنتقد مدير البنك الدولي لزامبيا، مالاوي وزمبابوي، كاندهافي كاديريسان القرار وقال أن المُزارع الفقير تم استغلاله حيث قام بعض التجار بشراء الذرة منهم وفي نيتهم بيعه بسعر أعلى لوكالة حفظ الغذاء التابعة للدولة. أشار كاديريسان أيضاً إلى قلق البنك الدولي من فشل سياسة الحكومة في ضمان التنمية المستدامة للقطاع الزراعي، بالإضافة إلى بذلها مجهود ضعيف ومتدني لخلق فرص عمل والحد من الفقر.

قد يكون كاديريسان معذوراً. يرتكز القطاع الزراعي في زامبيا على الذرة، بغض النظر عن أية محاصيل أو مواش أخرى. يُزرع أغلب محصول الذرة من قبل الفلاح القروي الذي يواجه الجفاف بانتظام خلال الموسم المطير، وإمداد سيء بسماد باهظ، بالإضافة إلى صعوبات نقل السلعة إلى الأسواق.

في عام 1986، شهدت منطقة كوبربيلت ولوساكا أحداث شغب بسبب ارتفاع سعر الذرة أكثر من مرة في حين إصابة الدخول بالركود. بعد ذلك بأربع سنوات، ازدادت حالة عدم الاستقرار بسبب الأسعار وصلت إلى محاولة انقلاب.

قال وزير الزراعة ايمانويل شيندا معلناً السعر الأدنى لمحصول الذرة الجديد:

لقد أتخذنا هذا القرار لحماية الأمن الغذائي في البلاد وأيضا لضمان تشجيع المزارع البسيط على إنتاج وزراعة المحصول في السنوات القادمة… لضمان تنافسية محصول الذرة الزامبي على صعيد الأسواق العالمية، كما تضمن الحكومة تخفيض تكلفة الإنتاج بين استراتيجيات أخرى، مثل الاستعدادات في التوسع للتدريب الزراعي والنقل لإمداد العاملين بالرؤية والأفكار حول كيفية زيادة الإنتاجية خاصة بين المزارعين البسطاء.

كما كشف شيندا عن استعداد الحكومة لبناء مخازن إضافية وتسهيلات على المدى الطويل لحماية الفاقد في وكالة حفظ الغذاء. أيام قليلة قبل بيان الوزير، دمرت وكالة حفظ الغذاء كميات ضخمة من خزين الذرة الذي فسد في مناطق عديدة في البلاد. قال شيندا :

أرغب في إطلاع الأمة أن أغلب الخسائر الناتجة عن وكالة حفظ الغذاء التي نواجهها بسبب وسائل التخزين غير الملائمة وغير الجيدة… ولمواجهة هذا التحدي، بدأت الحكومة في تنفيذ برامج لبناء وسائل تخزين على المدى الطويل.

 

(Translation by Mohamed Adel)
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La Zambie fixe à nouveau le prix du maïs, la Banque Mondiale désapprouve


A giant Nshima pot
Une énorme marmite de Nshima. Zambie, 2008. Photo du blogueur Mark Hemsworth (utilisée avec permission)

Le Nshima, cette pâte compacte ayant l’aspect du porridge et faite à partir de farine de maïs, a parfois divisé les familles et provoqué des émeutes en Zambie. C’est pourquoi les gouvernements zambiens successifs ont gardé un oeil attentif sur la culture, la récolte, l’achat et la vente de farine de maïs aux consommateurs.

La production de maïs est une question encore plus importante dans la région minière de Copperbelt (ceinture du cuivre) et dans les régions métropolitaines comme la capitale, Lusaka, où des populations ouvrières en grand nombre dépendent de l’approvisionnement de ce produit dans les commerces. Ainsi, le maïs détermine la direction politique de la nation.

En mai, la Banque Mondiale a exhorté le gouvernement zambien à éviter d’interférer dans la détermination du prix plancher du maïs vendu par les agriculteurs à l’Agence de Réserve Alimentaire et aux autres parties impliquées dans la chaîne agroalimentaire. Malgré ces injonctions, le Ministère de l’Agriculture a annoncé le prix plancher du maïs : 65 000 K (environ 13 $US) par sac de 50 kg pour cette année.

Le directeur régional de la Banque Mondiale pour la Zambie, le Malawi et le Zimbabwe, Kundhavi Kadiresan, a critiqué cette décision et affirmé que les petits agriculteurs zambiens se faisaient exploiter par des spéculateurs qui achètent leur maïs en espérant le revendre à l’Agence de Réserve Alimentaire du gouvernement à un prix plus élevé. Kundhavi Kadiseran a aussi signalé la profonde inquétude de la Banque Mondiale non seulement devant l’incapacité des politiques gouvernementales à assurer le développement à long terme du secteur agricole mais aussi devant le peu d’efforts consentis en vue de la création d’emplois et de la réduction de la pauvreté.

On peut comprendre Kadiseran. Outre les autres cultures et l’élevage, l’agriculture zambienne est basée sur le maïs. La majeure partie du maïs est cultivée par des paysans qui subissent régulièrement la sécheresse pendant ce qui devrait être la saison des pluies, souffrent d’un approvisionnement en engrais peu fiable et coûteux et rencontrent des difficultés à transporter leurs produits vers les marchés.

En 1986, les Zambiens de la Copperbelt et de Lusaka s’étaient soulevés contre une hausse démesurée du prix du maïs alors que leurs revenus étaient restés constants. Quatre ans plus tard, des émeutes liées à la hausse des prix avaient même engendré une tentative de coup d’Etat.

Après avoir annoncé le nouveau prix plancher du maïs, le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Emmanuel Chenda, a déclaré :

Nous avons pris cette décision afin de protéger la sécurité alimentaire au niveau national et aussi pour s’assurer que les petits exploitants ne se détournent pas de cette culture dans les années à venir…Pour assurer la compétitivité du maïs zambien sur les marchés internationaux, le gouvernement va participer à la réduction des coûts de production grâce, entre autres stratégies, à la dispense de formations d’extension agricole et l’octroi de moyens de transport pour les travailleurs en vue d’augmenter la productivité des petits exploitants.

Chenda a aussi dévoilé des programmes gouvernementaux de construction d’infrastructures de stockage supplémentaires, une mesure au long cours destinée à éviter le gaspillage. Cela sera supervisé par l’Agence de Réserve Alimentaire (FRA, acronyme anglais). Quelques jours avant la déclaration du ministre, la FRA avait détruit une énorme quantité de maïs avarié stocké dans diverses régions à travers le pays. Chenda s’est exprimé à ce sujet :

Je souhaite informer la nation que la plupart des pertes de la FRA dont nous avons été témoins sont dues aux infrastructures de stockage insuffisantes et inadéquates…Afin de surmonter ce problème, le gouvernement a commencé à mettre en place des programmes de construction d’infrastructures de stockage supplémentaires. Cette mesure va s’incrire dans la durée.

(Translation by Marie-Laure Le Guen)


For further information on the topic, please view the following publications from our partners:

Agricultural Development in a Changing Climate in Zambia: Increasing Resilience to Climate Change and Economic Shocks in Crop Productionfrom the German Development Institute, Bonn, Germany.

Food Price Transmission: Rising International Cereals Prices and Domestic Marketsfrom the Overseas Development Institute (ODI), London, United Kingdom.

How do Food Prices Affect Producers and Consumers in Developing Countriesfrom the International Centre for Trade and Sustainable Development (ICTSD), Châtelaine (Geneva), Switzerland.


For more information on issues and events that shape our world please visit the ISN’s Security Watch and Editorial Plan.