Europe’s Immigration Challenge

Young men in Morocco, Europe on the horizon. Photo: moritz_siebert/flickr.

LONDON – Europe faces an immigration predicament. Mainstream politicians, held hostage by xenophobic parties, adopt anti-immigrant rhetoric to win over fearful publics, while the foreign-born are increasingly marginalized in schools, cities, and at the workplace. Yet, despite high unemployment across much of the continent, too many employers lack the workers they need. Engineers, doctors, and nurses are in short supply; so, too, are farmhands and health aides. And Europe can never have enough entrepreneurs, whose ideas drive economies and create jobs.

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Korea-Japan: Time for Outside Mediation?

“Forget the past and lose an eye; dwell on the past and lose both eyes!”

This old Russian proverb comes to mind whenever I think of current Japan-Korea relations. The Japanese, it would appear, are eager to forget the past, while the Koreans can’t seem to see beyond it. Isn’t it time for America’s two key Northeast Asian allies to work toward a better future with both eyes open?

It some instances the flare-ups represent mere political opera with little of real substance at stake. But the latest cause for tension – the ROK government’s cancellation of both the June 29 signing of the General Security of Military Information Agreement (GSOMIA) and its plan to pursue an equally sensitive (but sensible) military Acquisition and Cross-Servicing Agreement (ACSA) with Japan – has serious national security implications and also affects Washington’s relations with both nations. It also cost one of South Korea’s more forward thinking strategists, senior presidential secretary for national security strategy Kim Tae-Hyo, his job. His “sin”? He put Korea’s national interests ahead of public opinion.

The Guardian of Pakistan’s Shia

Three men watching, in Pakistan, during Muharram celebration.

The town of Parachinar, located in a far-flung corner of western Pakistan, is fondly called by some Iranian Shiites “Little Iran.” The majority of the town’s residents are ethnic Pashtuns who belong to the Shia faith. It is also the capital of Kurram Agency, one of the seven tribal districts that make up the politically volatile Federally Administrated Tribal Areas. In recent years, Parachinar has effectively been under siege by Sunni militants. Since 2007, waves of sectarian violence have killed hundreds of Shia from Parachinar. In reaction to this, Parachinar has become a potent symbol of Shia suffering, and the plight of its Shia residents has become a rallying cry for elements of the Iranian regime.

The Arab Spring and Monarchies: Could Morocco Lead the Way?

A pair of the Royal Moroccan Guards, formerly known as the Black Guards, at the Mausoleum of Mohammed V in Rabat, Morocco.

One year ago, on July 1st 2011, Moroccans went to the polls to vote on a constitutional reform proposed by their ruler, King Mohammed VI. Although not making headlines as often as its neighbors who also experienced uprisings, Morocco has undoubtedly entered a transitional period, albeit one that is influenced by its monarchical system of government. It appears that the consequences of the Arab Spring differ depending on the forms of government and political systems in place. While protesters have toppled governments in republics like Egypt, Tunisia, and Yemen, the Arab monarchies such as Morocco, Bahrain, and Saudi Arabia have remained intact. And as other monarchies contemplate what sort of reforms to undertake – as in Jordan and Kuwait, for example – Morocco has already embarked on democratic processes.

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“Déjouer les résolutions de l’ONU contre la Syrie : la bataille de l’interventionnisme”

Le veto opposé par la Chine et la Russie concernant le projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies visant à faire pression sur le régime syrien a relancé le débat sur les relations entre les « nouveaux » pouvoirs (le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, conjointement appelés BRICS) et les « anciens » pouvoirs, tels que l’OTAN, dans les interventions internationales.

Heads of BRICS states in New Delhi, India for for 4th BRICS Summit March 2012. Photo by Roberto Stuckert Filho/PR. Used with permission.
Dirigeants des BRICS à New Dehli (Inde) lors du 4e sommet des BRICS, mars 2012. Photo de Roberto Stuckert Filho/PR. Publié avec son autorisation.

La conférence des BRICS, organisée au mois de mars 2012, sert de toile de fond à l’article d’Oliver Stuenkel, publié par The Hindu, qui prédisait le troisième véto sino-russe sur la résolution des Nations Unies consacrée à la Syrie :

“Il semblait y avoir un consensus dans le cas de la Libye en février et en mars 2011. Cependant, durant la guerre, les BRICS ont soutenu, avec raison, que les forces de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) menaient des interventions allant au-delà du mandat des Nations Unies. La résolution 1973 avait pour but de « protéger les populations et les zones civiles menacées d’attaque ». Pourtant, l’OTAN a considéré ce texte comme une autorisation pour provoquer un changement de régime. Voilà pourquoi les BRICS sont aujourd’hui réticents à adopter une résolution concernant la Syrie.”

La position des BRICS a entraîné de nombreuses critiques parmi les « anciens » pouvoirs. Daniel Korski, conseiller auprès du Haut Représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, s’attendait à ce que le monde se retrouve dans une impasse en 2012 :

“Et bien que les opérations diplomatiques et militaires déployées par les alliés de l’OTAN en Libye aient porté leurs fruits, la Chine et la Russie ont réussi à bloquer toute action décisive contre le régime syrien, malgré la violente repression dont les manifestants sont victimes. La question de l’Iran, qui préoccupe fortement les alliés de l’OTAN, requiert également l’approbation de la Chine, de la Russie et de l’Inde.”

Faut-il intervenir ?

Le cas de la Syrie, tout comme celui de la Libye, est controversé. Il démontre que les « anciens » et les « nouveaux » pouvoirs ont des points de vue différents quand à la manière de gérer les conflits, soutenus par divers arguments. Alex Thurston, doctorant du département de religion de l’Université de Northwestern (Illinois), considère que l’intervention de l’OTAN en Libye était une erreur, comme il l’explique sur son blog :

“Il est certain que la guerre civile aurait quoi qu’il en soit donné lieu à un certain chaos. Pourtant, je pense que sans l’intervention occidentale, le colonel Mouammar Kadhafi et ses troupes auraient probablement vaincu les rebelles et serait toujours au pouvoir, ce qui aurait généré moins de chaos dans la région.”

Héritage de la Seconde Guerre mondiale

Les pays habitués à intervenir dans les affaires régionales reprochent aux « nouveaux » pouvoirs de ne pas agir au nom des droits de l’homme et ceux-ci répliquent que les interventions font plus de mal que de bien. Même si de manière générales tous les pays agissent en fonction de leurs propres intérets. Alors que la Chine et certains autres États profitent d’une croissance grâce à leur développement économique, l’année dernière, les dépenses des États-Unis en matière de défense s’élevaient à 700 milliards de dollars, une somme record depuis la Seconde Guerre mondiale, selon le Time. Le journaliste brésilien Pepe Escobar appelle l’insistance du monde occidental à intervenir en Syrie « le coût damné de la guerre sainte de l’OTAN » [PT] :

“Alors que « l’Occident » flirte avec la Guerre sainte, l’État chinois est propriétaire de sociétés qui achètent à tours de bras des produits au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Amérique du Sud, sans parler de l’expansion de ses ressources naturelles rares dans des réserves stratégiques…”

Dans l’ordre mondial actuel, où la bipolarisation États-Unis/Union soviétique a été remplacée par un système international multipolaire, le rôle de l’OTAN a changé, comme l’explique Hans Christof Von Sponeck, ancien Secrétaire général adjoint des Nations Unies :

“Le mandat de l’OTAN, définit dans le traité de l’Atlantique Nord de 1949, se limitait à l’original à la défense de ses États membres. À la fin de la Guerre froide, en 1989, celui-ci semblait rempli. Cependant, les membres de l’OTAN ont voulu conserver cette alliance occidentale, entraînant le besoin d’une redéfinition du rôle de l’organisation.”


For further information on the topic, please view the following publications from our partners:

Ten Years of BRIC Lifefrom the Chatham House, London, United Kingdom.

BRICS: Opportunities and Challengesfrom the Institute for Defence Studies and Analyses (IDSA), New Delhi, India.

From BRIC to BRICS: Developments in the Cooperation of Emerging Economiesfrom Polish Institute of International Affairs (PISM), Warsaw, Poland.


For more information on issues and events that shape our world please visit the ISN’s Security Watch and Editorial Plan Dossiers.