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Les exercices militaires russes mettent la Géorgie sur les nerfs

En juin et juillet, la Russie a organisé plusieurs exercices militaires en collaboration avec ses partenaires régionaux. Davantage sont à venir en août et septembre. Bien sûr, aucun des évènements prévus n’est aussi important que l’a annoncé [en] une agence de presse iranienne, le 19 juin dernier. Il n’y aura pas de “jeux de guerre” conjoints avec 90 000 soldats se trouvant en Syrie, à la disposition de la Russie, de la Chine et de l’Iran.

Mais même ainsi, les exercices sont nombreux et fortement concentrés en Asie Centrale. En juin s’est tenue la “Mission Pacifique 2012”, co-organisée par cinq pays du Groupe de Shanghai (Russie, Chine, Kazakhstan, Kirghizistan et Tadjikistan) au Tadjikistan. 2 000 soldats ont participé à des exercices de simulation de guerre sur le thème “antiterrorisme”, où la Russie a contribué 350 hommes.

En juillet, la Russie a organisé “Aldaspan 2012”, mais cette fois de façon bilatérale avec le Kazakhstan. Puis, au début du mois d’août, “Frontière 2012”, un exercice organisé conjointement par les membres de l’Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC). [L’Ouzbékistan, l’un des membres de l’OTSC, s’est retiré de l’organisation le 28 juin. Juste avant son départ, il a refusé d’autoriser les troupes kazakhes à transiter par son territoire pour se rendre au Tadjikistan pour participer aux exercices de guerre simulés “Mission Pacifique 2012”.]

Exercice militaire en Russie, 2010. Image par George Malets. Droits : Demotix (26 août 2010)
Exercice militaire en Russie, 2010. Photo George Malets. Droits : Demotix (26 août 2010)

Jusqu’à présent, le seul exercice tenu ailleurs qu’en Asie Centrale était “La Confrérie Slave 2012” : il s’agit du premier exercice militaire conjoint, depuis un certain temps, entre la Russie, la Biélorussie et l’Ukraine. L’évènement est passé relativement inaperçu en juillet. En général, aucun de ces exercices n’a généré beaucoup de buzz sur le web russophone, et quelques-uns sont encore à venir, tels “Selenga 2012” avec la Mongolie ou “Coopération 2012” avec les autres membres de l’OTSC, prévus pour septembre. Il est également peu probable que ces deux exercices fassent la Une des journaux.

Cela pourrait cependant être différent avec le “Caucase 2012”, prévu pour ce mois de septembre, que la Russie envisage de tenir avec la collaboration des forces armées des provinces séparatistes géorgiennes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud. “Caucase 2012” aura lieu dans le Nord Caucase et impliquera 8 000 soldats ainsi que de l’armement lourd, de l’artillerie, la participation de la marine et des forces aériennes. Ce sera l’exercice le plus vaste mené par la Russie en 2012.

“Caucase 2012” n’a une portée internationale que nominalement étant donné que de nombreux pays ne reconnaissent toujours pas l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud. L’armée russe est prompte à assurer que les bases militaires au Sud de la frontière ne seront pas impliquées, même si certaines forces de ces bases participeront à l’exercice sur le territoire russe. Toutefois, c’est encore trop proche pour rassurer les Géorgiens, qui se méfient d’un scénario similaire à celui d’août 2008. La Russie avait “joué aux soldats” dans le Caucase juste quelques jours avant d’envahir la Géorgie à ce moment-là.

Certains blogueurs géorgiens tels que le célèbre russophone cyxymu remarquent que la mobilisation russe dans la région se produit juste avant les élections législatives en Géorgie, prévues pour le 1er octobre. Zabugina, une blogueuse intéressée par la Géorgie, croit que le but de l’armée russe est de déstabiliser la région et d’influencer les élections. Elle pense que la Russie ne procédera pas à une deuxième invasion pour autant, ce qui lui permettra d’exercer son influence et de manipuler l’opinion publique géorgienne pour que des partis russophiles l’emportent. Cela étant, le journaliste et blogueur russe podrabinek pense qu’une petite guerre frontalière lancée par Poutine est probable, pour stimuler sa popularité.

Cependant, tous les exercices militaires de la Russie ne suscitent pas autant d’inquiétude que le “Caucase 2012”. Actuellement, la Russie et l’Inde sont en plein milieu de l’exercice conjoint “Indra 2012” en République russe de Bouriatie, à la frontière mongole. Un blogueur russe raconte une anecdote à ce sujet : comment des passagers dans un bus ont réagi en entendant le lapsus de l’animateur à la radio qui a déclaré que 500 000 – au lieu de 500 – soldats indiens seraient impliqués dans l’exercice :

“На этом месте в салоне автобуса наступает покусывающая за пятки тишина. Гробовая.”

“À ce moment-là, le bus est devenu silencieux – le genre de silence qui vous glace le sang. Un silence de mort.”

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Bolivia: ¿la retórica anti-EEUU daña sus relaciones diplomáticas?

Image from presidenciaecuador/Flickr.
Image from presidenciaecuador/Flickr.

En la última década, el equilibrio de poder ha cambiado en América del Sur. La hegemonía de los EE.UU. ejercida en la segunda parte del siglo XX en la región ha sido cuestionada, principalmente por la sólida aparición de Brasil, pero también por las iniciativas políticas dirigidas por los gobiernos de izquierda como el de Bolivia.

A pesar de su tamaño relativamente pequeño, el país sin salida al mar en el corazón de América del Sur ha liderado las iniciativas anti-Estados Unidos desde 2006, cuando el presidente Evo Morales, un líder indígena de izquierda y sindicalista cocalero, fue elegido democráticamente.

Raul Prada Alcoreza, ex miembro delpartido del presidente Morales, describe el contexto diplomático en los primeros días del 2006 en su blog:

“Una gran legitimidad sostenía al flamante gobierno y al presidente indígena. También se gozaba de una gran simpatía internacional. En la cancillería se comenzó a trabajar en la perspectiva de una diplomacia indígena, que descolonice nuestras relaciones con los países en el mundo diplomático, también se comenzó a trabajar en la diplomacia de los pueblos, una idea del presidente que abría la posibilidad de que los mismos pueblos intervengan efectivamente en las relaciones entre los países, dejando de tratarse de relaciones sólo entre estados. Todo parecía augurar un proceso continuo de cambio.”

Durante sus dos periodos consecutivos en el poder, Morales ha abrazado una agenda “anti-colonialista” que directamente apunta a las políticas de los EE. UU. El presidente boliviano lidera las críticas al “Capitalismo occidental”, y ha mejorado las relaciones con otros gobiernos visiblemente anti-EE.UU. en la región, como Venezuela, Cuba, Ecuador y Argentina.

Bolivia además ha priorizado el fortalecimiento de foros políticos y mecanismos fuera de la influencia de los EE.UU. La Unión de Naciones Suramericanas (UNASUR), la Alianza Bolivariana para América (ALBA), y la recientemente lanzada Comunidad de Estados Latinoamericanos y Caribeños (CELAC ) son tres iniciativas que desafían a la Organización de los Estados Americanos (OEA), manejada por los EE.UU.

Además de la agenda anti-estadounidense, el enfoque internacional de Bolivia se define principalmente por tres aspectos estratégicos: el tema de la coca-cocaína, las exportaciones de gas a Brasil y Argentina, y el acceso a la costa del Pacífico, todos los cuales el país ha fracasado en abordar.

Además, las relaciones bilaterales entre Bolivia y Brasil no son tan eficaces como lo fueron cuando Lula da Silva tenía las riendas del poder en Brasilia. Un impasse diplomático [en] permanece irresuelto entre los dos gobiernos pues Roger Pinto, un exsenador y miembro de la oposición boliviano, buscó asilo en la Embajada de Brasil en La Paz luego que fuera acusado de corrupción por funcionarios bolivianos. Anteriormente, Pinto había revelado evidencia de que altos funcionarios de Bolivia negociaban con las organizaciones de tráfico de drogas. Con la desaprobación de Bolivia, el gobierno brasileño concedió asilo a Pinto.

La Ministra boliviana de Comunicaciones, Amanda Davila, insiste en que las relaciones diplomáticas entre los dos países no han sido afectadas, a pesar de una serie de otras cuestiones sin resolver, tales como los intereses brasileños en la carretera a través del Parque Nacional del TIPNIS. Por el contrario, una reciente mejora en las relaciones [en] entre Bolivia e Irán fue criticada por Washington y Brasilia. Estrechar los vínculos entre La Paz y Teherán unicamente se añade a las preocupaciones de que las políticas contra Estados Unidos de Bolivia no sólo ponen en peligro sus relaciones con Brasil, sino también su situación en los sistemas políticos regionales.


For further information on the topic, please view the following publications from our partners:

The Politics of Evo Morales’ Rise to Power in Bolivia: The Role of Social Movements and Thinks Tanksfrom the Overseas Development Institute (ODI), London, United Kingdom.

Re-engaging Latin America’s Left? US Relations with Bolivia and Ecuador from Bush to Obamafrom the Peace Research Institute Frankfurt (PRIF), Frankfurt am Main, Germany.

The Media Activism of Latin America’s Leftist Governments: Does Ideology Matter?from German Institute of Global and Area Studies (GIGA), Hamburg, Germany.


For more information on issues and events that shape our world please visit the ISN’s Security Watch and Editorial Plan Dossiers.

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Brasil: El cuestionamiento rodea a las unidades de la “Policía pacificadora” de Río

The 18th Rio UPP was launched in November 2011 in the Mangueira neighborhood which has 20,000 inhabitants. Image by SEASDH on Flickr (CC BY-NC-SA 2.0).
La UPP número 18 de Río fue lanzada en noviembre del 2011 en el barrio de Mangueira que cuenta con 20,000 habitantes. Imagen de SEASDH en Flickr (CC BY-NC-SA 2.0).

En años recientes, el gobierno del estado de Rio de Janeiro, Brasil, ha adoptado una política de seguridad basada en la implementación de las Unidades de Polícia Pacificadora [en], conocidas como UPPs. El propósito de la estrategia UPP [pt] es colocar unidades de policía permanentes en las favelas para hacer frente a la delincuencia y promover las políticas sociales.

Desde diciembre del 2008, 18 favelas de las casi 1,000 en la ciudad capital de Rio han recibido UPPs. En un artículo para Rede Brasil Atual [pt], Maurício Thuswohl arguye que las UPPs han sido colocadas en lugares estratégicos:

“O desenho traçado pelas UPPs no mapa do Rio evidencia a intenção do governo de criar um cinturão de segurança nos bairros com maior poder aquisitivo e nas áreas da cidade onde ocorrerão eventos e concentração de turistas estrangeiros durante a Copa do Mundo de 2014 e as Olimpíadas de 2016.”

“El diseño trazado para las UPPs en el mapa de Rio evidencia la intención del gobierno de crear un ‘cinturón de seguridad’ en los barrios con mayor poder adquisitivo y en las áreas de la ciudad donde habrá eventos y se concentrará el mayor número de turistas extranjeros durante la Copa del Mundo 2014 y las Olimpiadas del 2016.”

Sin embargo, el intento de establecer UPPs en Rocinha, la favela más poblada de Rio, no ha tenido éxito hasta ahora. Para que las UPPs estén establecidas en esta zona de la ciudad, el Batallón de Operaciones Policiales Especiales (BOPE) ha tenido que realizar una operación fuertemente armada. Esta operación ha estado en curso en Rocinha desde el 13 de noviembre del 2011, pero aún no ha logrado limpiar el camino para las UPPs.

De acuerdo a un artículo publicado por Mundo Real [en], una organización que está activa en la comunidad, la corrupción generalizada y la desigualdad social son en última instancia, las razones por las que la estrategia de UPP no va a funcionar en Rocinha.

El siguiente video muestra la ‘ocupación’ de Rocinha, posteada en YouTube por BlogdaPacificacao el 22 de noviembre del 2011:

¿Un cierto grado de éxito?

Sin embargo, las UPP han alcanzado un grado de éxito. Datos oficiales [pt] revelan un descenso en la tasa del crimen en Rio y los oficiales de las UPP han logrado involucrarse con la comunidad. Un ejemplo en tal sentido es la policía Rafaela Malta [pt], que enseña ballet a 70 niñas de la favela Cidade de Deus, como se puede apreciar en el siguiente video cargado el 7 de marzo del 2012:

Un proyecto complementario conocido como UPP Social [pt] también ha sido lanzado para fortalecer lazos entre las comunidades y el estado. Corinne Cath, sin embargo, en un artículo para la organización RioOnWatch [en], argumenta que las prioridades del estado no son las mismas que las de los residentes de las favelas:

“Un segundo conflicto que se plantea es la diferencia en las prioridades de UPP Social y las de la comunidad. UPP Social ha determinado que la atención debería centrarse en la mejora de la recolección de basura, la formalización de los pagos de la electricidad (por lo cual los residentes ya pagan sus facturas de electricidad y otros servicios públicos), y la mejora y renovación del espacio público.

Los tres principales demandas de la comunidad, sin embargo, son la educación, el acceso a la atención de salud y un cambio en la actitud de la policía hacia los habitantes de Vidigal y Chácara do Céu. Varios representantes de la comunidad describieron la actitud de los agentes de la policía de la UPP como la misma de la policía ‘normal’ que interactuaba con la comunidad cuando todavía estaba controlada por bandas de narcotraficantes.”

De acuerdo a Rafael Nunes en un artículo para Agência de Notícias das Favelas [pt] la estrategia del estado es promover el cumplimiento de la ley junto con actividades y servicios privados, y estas medidas ya han afectado a los residentes:

“…O problema é que uma conta de luz social, que no início não passava de quinze reais e de repente saltou para trezentos reais, pode determinar se uma pessoa vai poder ou não continuar vivendo num determinado local com dignidade.. A coerção e a intimidação por parte de agentes do governo municipal, com a ameaça de prejuízos jurídicos e materiais, nos foram contados como uma constante para pressionar a saída desses moradores e a entrega dos terrenos, que na maioria das vezes não passa as indenizações dos vinte mil reais.”

“…El problema es que un recibo de electricidad, que al principio no pasaba de 5 reales de repente saltó a 300 reales, puede determinar si una persona va a poder o no seguir viviendo en un determinado lugar con dignidad… La coerción e intimidación de parte de los agentes del gobierno municipal, con la amenaza de perjuicios legales y materiales, nos fueron contados como una constante para presionar la salida de los pobladores y la entrega de los terrenos, lo que la mayor parte de las veces es indemnizado con [solo] 20,000 reales.”

Auto-determinación

Rogério Dias señala en su blog No Foco em Debate [pt] que los residentes de favelas no suelen ser oidos por los medios:

“No que diz respeito à cobertura da grande imprensa, me parece que um lado muito importante da história não foi ouvido e, se foi, me parece que foi sub-valorizado: o lado dos moradores. O que eles acham? Com certeza estão felizes com a saída dos traficantes, mas a presença permanente da força de repressão do estado também não é incômoda? Saem homens armados e entram outros homens armados, e realmente não sei o que é pior para aquelas pessoas…”

“Con respecto a la cobertura de los grandes medios, me parece que un lado muy importante de la historia no sido oido, y, si lo fuera, creo que sería poco apreciado: el lado de los pobladores. ¿Qué es lo que piensan? Seguramente están felices con la salida de los narcotraficantes. Pero, ¿No es la presencia permanente de las fuerzas represivas del estado también incómoda? Salen pistoleros, entran pistoleros. No estoy realmente seguro de qué sea peor para estas personas…”

Debido a que el enfoque de UPP es una política de seguridad que es tratada como una “intervención” o una medida de “pacificación”, podría además comprometer el derecho a la auto-determinación. Eduardo Tomazine Teixeira alza esta posibilidad en un artículo para Passa Palavra [pt]:

“…(se nota) o fim da presença ostensiva da criminalidade armada nos espaços ocupados. Evidentemente, ainda é cedo para tirar conclusões mais definitivas, mas, a manter-se este quadro, as condições de vida da população destes espaços terão mudado significativamente, e terão mudado também as condições de luta pela autodeterminação sobre os seus espaços e de mobilização política de maneira geral.”

“…(se nota) el fin de la abierta presencia del crimen armado en las áreas ocupadas. Por supuesto, es aún temprano para llegar a conclusiones definitivas, pero, si esta imagen se mantiene, las condiciones de vida de la población en estas áreas habrán cambiado significativamente, como también las condiciones de la lucha por la auto-determinación sobre sus espacios y de la movilización política en general.”
(Translation by Juan Arellano)
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What Are Security Professionals Thinking?

From Monday the 19th to Friday the 23rd of March, our partners at the Security and Defense Agenda (SDA) organized Security Jam 2012. Over the course of these five days, thousands of experts, representatives of national governments and armed forces, international institutions, NGOs, think-tanks, industry, academia and members of the media took part in a massive online brainstorming session focused on finding real solutions to global security issues. The numbers speak for themselves: during the event, there were 17,000 logins from some 3,000 participants and 50 VIPs spanning 115 countries.

The SDA gave its partner institutions the opportunity to submit some short questions that were published as online polls during the event.  Especially considering the high profile of some of the participants, it is interesting to see what security professionals are thinking about some of the most pressing issues on the security agenda. Below we present the results of five of the most interesting polls.

What Did We Learn From Jamming? (Part 2)

Security Jam: Brainstorming Global Security

This is the second part of the ISN report on Security Jam 2012 presenting the most interesting ideas discussed in last four forums. You can find the first part here.

Facing the Cyber-Challenge

Cyberspace has permeated nearly all aspects of modern life and the security concerns that arise as a result have been the topic of the forum. It was no surprise that this forum had the most threads – 84 in total.

As Jammers pointed out, ‘cyberspace is so much to so many’ and there is general agreement that much needs to be done to achieve and maintain cyber safety.  Since we need to start from somewhere, however, the question remains:  Who should take the lead? The UN, EU, NATO, industry, NGOs or nations?  As one question arises, others follow:  At what level does a cyber-attack become so serious that we could feel justified in retaliating with cyber or other weapons, or in trying to hunt down the aggressor and subject him to some form of punishment or make him pay compensation for the harm which was done?