Sea of Japan vs. East Sea

Old map of the "Mer de Corée", which is nowadays widely called the "Sea of Japan"
"Sea of Japan", "East Sea" or both? Map: Wikimedia Commons.

With 16 history professors, diplomats and maritime officials, South Korea sent the third-largest delegation to the 18th International Hydrographic Conference, in Monte Carlo, in April this year. In this case, however, strength did not lie in numbers:  At the summit, the International Hydrographic Organization (IHO)rejected Korea’s request to use the name “East Sea” alongside the established “Sea of Japan” to designate the body of water that lies between the Japanese Archipelago and the Korean Peninsula. Instead, it was decided that the exclusive use of the name “Sea of Japan” would continue through 2017, when the next conference is set to take place.

For twenty years, Japan and South Korea have been involved in a diplomatic spat over the name of the body of water in question – which borders Japan, North Korea, Russia and South Korea – and the dispute remains a source of continued frustration for the Koreans. So far, the naming controversy has not led to a direct military clash between the two countries, but, with Japan continuing to favor the status quo, Korea seems to be stepping up efforts to achieve a name change (either to its preferred option, or to the concurrent use of the two terms), thus politicizing the technical question of maritime name designations.

Categories
Uncategorized

Una débil Unión Africana para sus 53 países miembros

Le président équato-guinéen Teodoro Obiang et le président de l’Union africaine, Jean Ping, lors du Sommet de l’Union Africaine à Malabo. Photo de l’ambassade de la Guinée équatoriale

2011 a été une année tumultueuse pour le continent africain avec des révolutions, des tentatives de coups d’Etat et de violentes crises politiques. Malheureusement, l’union des 53 Etats africains qui a pour mission d’aider à renforcer la paix régionale et le développement a fait la démonstration de ses propres faiblesses dans la gestion de ces situations.

L’Union Africaine [en français], créée en 1999 après la dissolution de l’Organisation de l’Unité Africaine, a été incapable de résoudre la crise post-électorale ivoirienne [en français], a offert un soutien tardif aux soulèvements populaires du Printemps arabe, et sa position sur la Libye était principalement déterminée par l’influence du défunt colonel Kadhafi sur l’organisation.

Tout cela a conduit de nombreux citoyens africains à se méfier de l’Union, à se demander si elle est réellement en mesure de remplir sa mission. Et cela est évident lorsqu’on lit les commentaires critiques sur les blogs dans cette région du monde. Sur le blog Cry Me An Onion, Patrick-Bernard est catégorique dans son post “Débarrassons-nous de l’Union africaine” [en anglais] :

“À la lumière des événements en Tunisie, Egypte, Côte-d’Ivoire, Somalie, au Kenya, Madagascar, RDC, Libye et beaucoup d’autres pays en Afrique, une institution qui devrait être boycottée et renversée est l’Union africaine. Le gang embarrassant de voleurs, formé de 53 membres, est inutile dans la résolution des conflits en Afrique ou pour trouver un consensus fédérateur. (…)”

Dans la crise qui se déroule au Mali, l’organisation ne réussit pas mieux. Bien que des rapports inquiétants proviennent de la partie Nord du pays désormais sous la férule du groupe islamiste Ansar Dine, l’Union africaine a échoué à mobiliser le Conseil de Sécurité des Nations Unies à soutenir une intervention militaire avec des troupes en provenance des pays de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Sur Temoust.org, le blog d’une association Touareg basée en France, ceci est expliqué :

“(…) sur le dossier du Mali, les arguments avancés par Ramtane Lamamra (photo), le Commissaire de l’Union africaine pour la paix et la sécurité, en faveur d’un soutien de l’ONU à une intervention militaire dans ce pays n’ont pas convaincu les 15 membres du Conseil de sécurité. (…) L’UA reste très imprécise ; combien de soldats seront envoyés sur place, à combien se chiffre cette opération, quelle sera la mission de cette force militaire ?”

Des moyens limités

En dépit de cette évaluation, il est important pour le milliard d’habitants des 53 Etats membres africains d’être représentés et de voir leurs intérêts protégés par une organisation régionale forte et inclusive, dans un monde globalisé. Une telle ambition exige des moyens qui font actuellement défaut à l’organisation.

En 2012, la proposition de budget présentée par la Commission de l’Union Africaine a atteint 274 millions de dollars US [en anglais]. C’est une somme dérisoire comparée aux 147 milliards d’euros de l’Union Européenne. De plus, ce budget n’est pas garanti, puisque seulement 5 pays parmi les 53 Etats membres payent leurs contributions annuelles (il s’agit de la Libye, l’Egypte, l’Afrique du Sud, l’Algérie et du Nigeria).

En outre, selon le président de l’Union africaine, Jean Ping, en 2010, 77% du budget opérationnel qui sert à mettre en œuvre et maintenir des programmes tels que les déploiements de forces militaires, est venu d’instances étrangères telles que l’Union Européenne. Sachant cela, on peut comprendre à quel point l’organisation pan-africaine a des moyens limités.

Alors que le continent reste sujet aux troubles, il semble peu probable, en dépit de ses nobles objectifs, que l’Union africaine puisse offrir quelque solution.


For further information on the topic, please view the following publications from our partners:

Salient Features of the 18th Africa Union Summit: Generational Progression of Democracy in Africafrom SAGE International, Torrensville, Australia.

EU Cooperation with the African Union: Problems and Potentialsfrom FRIDE, Madrid, Spain.

African Union Commission Consultation with African Union Member States on Transitional Justicefrom the Centre for the Study of Violence and Reconciliation (CSVR), Johannesburg, South Africa.


For more information on issues and events that shape our world please visit the ISN’s Security Watch and Editorial Plan Dossiers.

Categories
Uncategorized

Una débil Unión Africana para sus 53 países miembros

El presidente de Guinea Ecuatorial Teodoro Obiang y el presidente de la Unión Africana Jean Ping en la Cumbre de la Unión Africana en Malabo. Foto de la Embajada de Guinea Ecuatorial.

2011 fue un año tumultuoso para el continente africano, con revoluciones, intentos de golpes de Estado y violentas crisis políticas. Por desgracia, la unión de 53 estados africanos que tiene como misión contribuir al fortalecimiento de la paz y el desarrollo regional ha demostrado sus propias deficiencias en el tratamiento de estas situaciones.

La Unión Africana, creada en 1999 tras la disolución de la Organización para la Unidad Africana, fue incapaz [en] de resolver la Crisis postelectoral de Costa de Marfil [en], ofreción un apoyo tardío a los moviimientos populares de la Primavera Árabe, y su posición respecto a Libia estubo determinada básicamente por la influencia del fallecido Coronel Gaddafi sobre la organización.

Todo esto ha llevado a muchos ciudadanos africanos a desconfiar de si la Unión es realmente capaz de cumplir con su misión [fr]. Esto es muy claro al estudiar los blogs de los comentaristas de toda la región. En el blog de Cry Me An Onion, Patrick-Bernard es inequívoco en su artículo: “Vamos a deshacernos de la Unión Africana” [en]:

“A la luz de los acontecimientos en Túnez, Egipto, Costa de Marfil, Somalia, Kenia, Madagascar, RDC, Libia y muchos más en África, una institución que deberían ser boicoteada y caer hasta el suelo es la Unión Africana. La vergonzosa banda de Ali Baba de 53 ladrones es inútil en la solución de cualquiera o de todos los conflictos en África o en la búsqueda de un consenso unificador. (…)”

En la crisis que se desarrolla en Mali, la organización parece actualmente estar yendo a la deriva. Aunque llegan preocupantes informes de la parte norte del país, ahora gobernado por el grupo islamista Ansar Dine, la Unión Africana fracasó en movilizar al Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas para apoyar una intervención militar con las tropas de los países de la Comunidad Económica de los Estados de África Occidental (CEDEAO). En un blog de una asociación tuareg con sede en Francia, Temoust.org [fr], se explica:

“(…) sur le dossier du Mali, les arguments avancés par Ramtane Lamamra (photo), le Commissaire de l’Union africaine pour la paix et la sécurité, pour un soutien de l’ONU à une intervention militaire dans ce pays n’ont pas convaincu les 15 membres du Conseil de sécurité. (…) L’UA reste très imprécise ; combien de soldats seront envoyés sur place, à combien se chiffre cette opération, quelle sera la mission de cette force militaire ?”

… en el caso de Mali, los argumentos presentados por Ramtane Lamamra, Comisionado de la Unión Africana para la Paz y de Seguridad, no han convencido a los 15 miembros del Consejo de Seguridad para apoyar una intervención militar de la ONU en ese país (…) La Unión Africana ha sido muy incierta, ¿cuántos soldados serán enviados allí, ¿cuánto será el costo de operación, cuál será la misión de esta fuerza militar?

Medios limitados

A pesar de esta evaluación, es importante que los mil millones de habitantes de los 53 estados africanos miembros sean representados y vean sus intereses protegidos por una organización fuerte, regional e incluyente, en un mundo globalizado. Tal ambición requiere medios que la organización actualmente no tiene.

En 2012, el proyecto de presupuesto presentado por la Comisión de la Unión Africana llegó a $274 millones [en] de dólares norteamericanos. Es una miseria en comparación con los 147 millardos de dólares de la Unión Europea. Por otra parte, incluso tal presupuesto es probable que no esté asegurado por la organización, ya que sólo 5 entre los 53 estados miembros [fr] ha hecho efectivas sus contribuciones anuales (Libia, Egipto, Sudáfrica, Argelia y Nigeria).

Por otra parte, de acuerdo al propio presidente de la Unión Africana, Jean Ping, en el año 2010, el 77% [fr] del presupuesto operativo, que sirve para implementar y mantener programas como el despliegue de fuerzas militares, procede de contrapartes extranjeras, como la Unión Europea. Sabiendo esto se puede comprender lo limitado del aliento de la organización panafricana.

A medida que el continente sigue sufriendo conflictos, parece poco probable que a pesar de sus nobles objetivos, la Unión Africana ofrezca respiro.


For further information on the topic, please view the following publications from our partners:

Salient Features of the 18th Africa Union Summit: Generational Progression of Democracy in Africafrom SAGE International, Torrensville, Australia.

EU Cooperation with the African Union: Problems and Potentialsfrom FRIDE, Madrid, Spain.

African Union Commission Consultation with African Union Member States on Transitional Justicefrom the Centre for the Study of Violence and Reconciliation (CSVR), Johannesburg, South Africa.


For more information on issues and events that shape our world please visit the ISN’s Security Watch and Editorial Plan Dossiers.

Categories
Uncategorized

China: Las chispas del debate “El exilio no es la libertad”

El 27 de abril del 2012 el abogado y activista chino ciego, Chen Guangcheng, escapó de una remota aldea rodeada por las fuerzas de seguridad en medio de la noche. Los medios internacionales dieron una amplia cobertura a la historia y los hechos resultaron ser un dolor de cabeza diplomático para los gobiernos chino y estadounidense, que se preparaban para su cumbre anual en Beijing.

Dado que Chen corrió hacia la libertad, tenía sentido que se refugiara en la Embajada de Estados Unidos. Pero en la embajada, sin embargo, Chen hizo una declaración sorprendente: no quería salir de China, tampoco quería asilo [en]. Si Chen era un dolor de cabeza para los EE.UU., también lo que fueron los EE.UU. para Chen.

“More Glorious than the Sun” by Crazy Crab of Hexie Farm for China Digital Times.

Chen Guangcheng: “Premier Wen, ¡tengo tres pedidos!”
Tío Sam: “¡Espera, espera! ¡prométeme algo!”
Wen Jiabao: “¡Confía en mi! La equidad y la justicia son más gloriosos que el sol.”
‘Más gloriosos que el sol’ de Hexie Farm’s Crazy Crab para China Digital Times.

El debate echa chispas

El caso de Chen ha vuelto a encender un debate [en] sobre los pros y los contras de exilio que se ha estado dando desde el fin de las protestas de Tiannamen: ¿Perderá Chen apoyo e influencia si deja China? ¿Y el gobierno le permitirá regresar luego de coquetear con los EE.UU.?

Cuando escapó, Chen era un activista bien conocido internacionalmente. Más aún, era una especie de héroe a los ojos de los entusiastas chinos de los medios sociales con espíritu cívico. A pesar de la censura, los comentarios [en, zh] sobre Chen inundaron los medios sociales a nivel chino y mundial.

Apoyo en juego

Roy Berman, del blog Mutantfrog [en], argumenta:

“Pero mientras parece probable que Chen tiene un amplio apoyo, me pregunto qué de bueno va a hacer por él los Estados Unidos, salvo proporcionar una vida cómoda para él y su familia. Por ejemplo, mira la cantidad de apoyo que el artista chino disidente Ai Weiwei recibió después de su injusto arresto. […] Pero, ¿cuán supeditado es ese apoyo al hecho que se queda a pelear? […]

Es difícil imaginar cómo Chen Guangcheng, cuyo activismo en gran medida hasta ahora ha tomado la forma de la acción legal […], sería capaz de continuar su activismo de alguna manera sustancial después de llegar a Universidad de Nueva York.”

M-Bone [en] responde:

“Otra pregunta es: “¿Se le permitiría siquiera hacer algo “práctico” en China a estas alturas?”

Chen ha estado llevando a cabo un delicado acto de equilibrio, para ser considerado un ciudadano legal en China, a la vez que garantiza [aún] su seguridad. Difícil como puede parecer, Chen pidió [en] al gobierno chino investigar el “daño ilegal” los funcionarios locales le habían infringido. En la misma línea, aceptó una salida legítima cuando se dio cuenta que ni él ni a su familia estarían a salvo en China: salir por un tiempo para estudiar en los EE.UU. “al igual que cualquier otro ciudadano chino”, tal como afirmó [en] el gobierno.

Tom, del blog Seeing Red in China [en], escribió:

“Chen Guangcheng nunca se llamaría un disidente, dudaría incluso en describirse como un activista. […] Es un hombre que simplemente piensa que las leyes sobre el papel deben ser cumplidas.”

La promesa del gobierno

El blog Sinocism [en] discute la opción de estudiar en el extranjero de Chen:

“Este resultado parece ser el mejor posible en las actuales circunstancias, y probablemente el preferido (¿u orquestada?) para el gobierno chino, ya que nada parece acelerar el descenso de un disidente chino a la irrelevancia más rápido que un exilio en el extranjero.”

En realidad, la credibilidad de Chen puede ya haber sido dañada por su decisión de buscar refugio en la Embajada de los EE.UU.. Los medios oficiales, como para contrarrestar el apoyo mostrado en los medios sociales, le han estado atacando. El Global Times [en], escribió:

“Por desgracia, al tratar de atraer la atención internacional siendo violento contra el gobierno, Chen se convirtió en un peón político y fue utilizado como una herramienta para trabajar contra el sistema político de China por algunas fuerzas occidentales.”

Chen, sin embargo, parece creer en las promesas del gobierno:

“No hagamos suposiciones. Creo que podemos ver que el gobierno central está dejándome ir a los EE.UU. para estudiar. Eso no tiene precedentes, independientemente de lo que hicieron en el pasado. Mientras esten empezando a moverse en la dirección correcta, debemos [alentar]lo.”

Si el gobierno chino permitirá a Chen regresar o no, está por verse. Como disidente chino en el exilio Yang Jianli señala [en], “el exilio no es libertad. Para Chen, como para mí, el verdadero vuelo a la libertad se hará con un boleto de regreso.”


For further information on the topic, please view the following publications from our partners:

China’s Unfinished Revolutionfrom Chatham House, London, United Kingdom.

EAI US-China Relations statement Factsheet (January 2012)from the East Asia Institute (EAI), Seoul, Korea, South.

US Election Note: China Policy after 2012from Chatham House, London, United Kingdom.


For more information on issues and events that shape our world please visit the ISN’s Security Watch and Editorial Plan Dossiers.

Categories
Uncategorized

India, Pakistán: ¿Trabajando hacia un descongelamiento del conflicto de Siachen?

El 7 de abril del 2012, un mortal alud [en] golpeó un campamento militar pakistaní en el sector de Gayatri, 30km al oeste del glaciar Siachen, matando cerca de 130 personas, muchos de ellos personal militar. La escala de la tragedia puso de relieve [en] una vez más un conflicto de larga data [en] entre India y Pakistán por Siachen, a menudo conocido como “el campo de batalla más alto del mundo” [en].

Pakistan Army rescue operation at the world's highest border Siachen

Operación de rescate del ejército pakistaní en la frontera más alta del mundo en Siachen. Foto de Mohsin Hassan © Copyright Demotix (8 de Abril, 2012)

El conflicto helado

Desde 1984, los ejércitos de ambos países se han enfrentado en conflictos militares [en] a altitudes de hasta 22.000 pies (6,700 m. apx) sobre el nivel del mar, a temperaturas que caen por debajo de -60 grados centígrados. Un alto al fuego se acordó en 2003, pero el conflicto sigue hasta nuestros días, obligando a ambos países a desplegar tropas y mantener campamentos militares y estaciones en este terreno totalmente inhóspito. Mientras que algunos críticos han llamado a esto una guerra inútil [en], otros analistas han hecho hincapié en la importancia estratégica [en] de esta área en la geopolítica de ambas naciones.

Avalanche near the Siachen glacier

Alud cerca del glaciar Siachen. Captura de pantalla de un video en YouTube posteado por zubahan136

De vez en cuando, ambas partes han expresado su deseo de concluir y retirar las tropas de los puestos de avanzada de Siachen. Sin embargo, después de la guerra de Kargil de 1999, que vio la infiltración desde el lado de Pakistán al lado indio de la línea de control, India endurecido su postura y se decidió en contra de la retirada de las tropas a menos que Pakistán acordaron firmar el AGPL (Línea real de posición terrestre), que asignaría las posiciones actuales de las tropas o puestos de avanzada.

La preocupación de la India era que si no se hacía esto, Pakistán cometería transgresiones cartográficas de nuevo. Además, la India también está preocupada por volverse vulnerable a posibles incursiones de China y por lo tanto es renuente a ceder su ventaja táctica de control sobre las montañas Saltoro.

Las estancadas negociaciones de la desmilitarización

En junio del 2005, el Primer Ministro de la India, Dr. Manmohan Singh [en], durante una visita al campamento base de Siachen en Parthapur, se dirigió a las tropas [en] y dijo que era tiempo de hacer a Siachen ‘un símbolo def paz’ mediante negociaciones pacíficas, aunque afirmó que no habría re-trazado de límites [en] como resultado. Mientras que un buen número de rondas de conversaciones han tenido lugar entre ambas naciones desde entonces, no ha habido mucho progreso [en] para resolver el conflicto.

La reciente tragedia del alud ha llevado a las autoridades en Pakistán a presionar en favor de la desmilitarización de la zona, señalando el costo humano y la carga financiera que el mantenimiento de estos puestos de avanzada estan causando a ambos países.

Rafeel Wasif, un blogger paquistaní escribe [en]:

“Cuando explota una bomba, todo lo que pedimos es el número de muertos, sentimos un poco de remordimiento, hablamos de ello, y eso más o menos resume nuestro debate. Sea lo que sea, un don o una maldición de la humanidad – nos olvidamos de todo con el tiempo y pasamos a otro día. Pero hoy, esta vez, no voy a sólamente olvidar. ¿Por qué estaban nuestros soldados allí, en primer lugar? ¿Por qué seguimos invirtiendo tan fuertemente en la protección de un bloque de nieve, sin habitantes humanos, con excepción de los soldados que tan precariamente lo protegen contra los intrusos extranjeros?”

Una vez más, hay conversaciones entre ambos países, aunque el ministro de Defensa indio, A.K Antony ya advirtió en contra de esperar algún “dramático” avance a menos que Pakistán se allane a la “autenticación, delimitación y demarcación” de las respectivas posiciones de las tropas en las montañas Saltoro. La desilusión también se ha expresado desde el lado paquistaní con respecto a la inutilidad de estas conversaciones.

En pkarticleshub.com, la columnista y blogger paquistaní Nazia Nazar habla [en] de lo que siente está frenando que las dos partes lleguen a una solución viable:

“La respuesta es simple. La atmósfera de propaganda y desconfianza, causa raíz de este problema, está constantemente dificultando su resolución amistosa. Por desgracia, las personas en la India lo toman como un símbolo de orgullo y galantería de la India, mientras que en Pakistán se consideran las consecuencias de la agresión india, que deben ser respondida en la misma medida.”

Construyendo confianza

Sin embargo, el hecho de que ambas partes hayan acordado continuar el diálogo [en] en un ambiente cordial es visto como un paso en la dirección correcta en el ámbito de los lazos bilaterales y las relaciones transfronterizas. En Youth Ki Awaaz, el blogger indio Shashank Bhashkar ofrece algunas sugerencias sobre lo que podría ser un posible camino a seguir. Él escribe [en]:

“Una frontera puede ser creada a lo largo de la actual línea de control y se pueden configurar cámaras de vigilancia para controlar las actividades de infiltración. Ambas partes pueden mantener a sus ejércitos en una posición tal que puedan desplegarse rápidamente cuando el otro lado rompa el acuerdo. Tener cámaras también cuenta para una prueba documentada ante las comunidades internacionales. La necesidad del momento es mostrar confianza por ambas partes y llegar a una conclusión razonable, de modo que ninguna valiosa vida humana más se pierda.”

La próxima ronda de conversaciones [en] entre los Ministros de Asuntos Exteriores de ambos países, estaba programada para el 4 y 5 de julio. Es probable que las discusiones a nivel ministerial tengan lugar en agosto. Sin embargo, queda por ver si ambas partes continúan apegándose a sus respectivos argumentos – si lo hacen, Siachen seguirá siendo un detonante del conflicto interestatal entre la India y Pakistán y el estancamiento continuará. El reto será encontrar una manera de salir de esto y trabajar en pro de una solución mutuamente aceptable a este helado conflicto.