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India’s and Pakistan’s Missile Launches: Game Changers or Mere Posturing?

The Agni V missile being launched off the coast of Odhisa, India, on 19th April, 2022. Image courtesy Indian Defence Research and Development Organisation (DRDO).

On April 19th, India successfully test-fired its Agni V inter-continental ballistic missile (IBCM). With a range of over 5000km, the Agni V places India’s missile capabilities increasingly in line with the United States, Russia, United Kingdom, France and China. The following week, neighboring Pakistan successfully test-launched its nuclear capable ballistic missile, the Shaheen 1-A.

These back-to-back missile tests received widespread coverage and comment on mainstream and social media outlets. In particular, netizens have been engaging in lively online discussions regarding the escalating arms race in South Asia and its impact on the overall security of the region.

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Russie : Des démissions Surprise Compromettent les Élections des Nouveaux Gouverneurs

Le 25 avril, la Douma russe a voté une loi [russe] qui rétablit l’élection des gouverneurs des sujets fédéraux russes [français] par les électeurs, mettant fin à une politique de nominations directes par le président. Cette loi est l’une des différentes concessions accordées par le président Dmitri Medveded à la suite des manifestations de la place Bolotnaya [français], l’hiver dernier.

Cependant, le 28 avril, Medvedev a accepté la démission [ru] des gouverneurs du Kraï de Perm [fr] et de l’oblast de Iaroslavl [fr]. Ces démissions ont indigné les blogueurs de l’opposition qui soupçonnent le Kremlin de revenir sur ses promesses d’assouplir sa main mise sur le pouvoir central.

La Fédération de Russie est composé de 83 “sujets fédéraux”, mélange de républiques, d’oblasts et de kraï, dotés de différents degrés d’autonomie. Durant les décennies tumultueuses qui ont suivi l’effondrement de l’Union Soviétique, certains d’entre eux ont obtenu une marge conséquente d’indépendance. D’autres, comme la République tchétchène, ont tenté de quitter définitivement la Fédération.

The State Duma -- the house of parliament of the Russian Federation. By Michael Chu on flickr (CC BY-NC-ND 2.0)
La Douma russe, siège du parlement de la Fédération de Russie. Photo de Michael Chu sur flickr (CC BY-NC-ND 2.0)

Vladimir Poutine, lors de son premier mandat de président, a renforcé l’autorité centrale, une stratégie qui a culminé en 2005 avec les nominations des gouverneurs fédéraux, jusqu’alors élus. Ces nominations étaient la pierre angulaire du “pouvoir vertical” voulu par Poutine et un retour à des élections paraissait par conséquent une réforme bienvenue.

Les blogueurs russes ont commencé à s’interroger sur ces réformes alors même que le nouveau texte de loi effectuait son parcours législatif au sein de la Douma. Ils ont rappelé les démissions récentes de plusieurs gouverneurs et la nomination par interim de nouveaux.

Certaines de ces démissions, comme celle du gouverneur de longue date de l’oblast de Moscou, Boris Gromov, sont particulièrement suspectes. Le mandat du gouverneur Gromov arrivant à son terme en 2012, il pouvait perdre son siège lors de nouvelles élections.

General Boris Gromov, Governor of Moscow Oblast (2006) Photo by Mikhail Evstafiev (CC BY-SA 2.5)
Le Général Boris Gromov, gouverneur de l'oblast de Moscou (2006) Photo de Mikhail Evstafiev (CC BY-SA 2.5)

Mais avec la nomination de son remplaçant, ces élections n’auront pas lieu avant cinq ans. Le blogueur et activiste de l’opposition Oleg Kozyrev qualifie ceci de “vol électoral ” [ru] et de plan délibéré de tromperie.

Et de fait, 6 des 14 gouverneurs dont les sièges auraient du être pourvus lors d’élections en 2012 [russe] ont démissionné à ce jour. Cependant, ce n’est qu’avec la démission de Oleg Chirkunov à Perm et la nomination de Viktor Basargin par intérim que l’opinion publique s’est manifestée de façon plus importante.

Alors que le mandat de Chrikunov courait jusqu’en 2015, il a décidé qu’il démissionnerait de façon anticipée afin de permettre la tenue d’élections [russe]. Mais en raison de cette démission, remise plus tôt qu’attendu, la plupart des analystes pensent que Basargin sera nommé gouverneur.

Comme l’a confié le stratège politique Gleb Pavlovsky à un site de Perm, une fois que Basargin sera en place, “il dirigera la région, que Perm le veuille ou non.” [ru]

Les habitants du kraï de Perm considèrent cela comme une trahison, affirme une résolution [ru] publiée par la Coalition pour des élections directes de Perm [ru] :

Le remplacement du dirigeant de la région par le recours à une vieille procédure…est une insulte politique et un manque de respect envers les citoyens…d’une région de trois millions d’habitants qui a mérité ces élections et s’y prépare déjà activement.

La colation a utilisé les médias sociaux pour organiser une marche de protestation le 1er mai, dans le cadre de la campagne lancée pour s’assurer que les élections auront lieu.

Tout le monde n’interprète pas cette épidémie de démissions comme uniquement une tentative de repousser les élections locales de quelques années [ru]. Si six des démissions sont celles de gouverneurs arrivant en fin de mandat, six autres gouverneurs ont démissionné sans être menacés par ce type d’échéances. Et même si l’ancien ministre Shoigu a été nommé pour remplacer Gromov dans l’oblast de Moscou, des sondages montrent qu’il aurait du remporter le siège, note un blogueur de Echo Moskvy, Boris Nadezhdin [ru].

L’économiste et blogueur Sergei Aleksashenko pense que Chirkunov a été poussé dehors en raison de ses résultats décevants lors des récentes élections parlementaires russes [ru]. En effet, les gouverneurs démissionnaires partagent un point commun : le parti de Poutine, Russie Unie, qui a remporté moins de 40% des suffrages dans ces régions en décembre dernier [ru].

D’un certain point de vue, cette hypothèse est la pire. Si les “démissions” se révèlent être des sanctions pour de piètres performances électorales ou pour un refus de falsifier les résultats des élections, le Kremlin pourrait bien être en train de consolider son pouvoir, et non pas de le déléguer.


For further information on the topic, please view the following publications from our partners:

Farewell to the Liberal Technocrat? Reassessing Medvedev’s Foreign Policy Legacyfrom the Centre for European Policy Studies.

Duma Elections and Protestsfrom the Center for Security Studies.

The Aftermath of the 2011 Duma Elections: Moving to Russia 2.0from the Portuguese Institute for International Relations and Security.


For more information on issues and events that shape our world please visit the ISN’s Security Watch and Editorial Plan.

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روسيا: استقالات مفاجئة تهدد انتخابات الحكام الجديدة

قام مجلس الدوما (مجلس النواب في البرلمان الروسي) يوم 25 من أبريل/ نيسان 2012 بتمرير قانون يعيد انتخاب الحكام في كيانات روسيا الاتحادية، عكس السياسة السابقة حيث التعينات الرئاسية. يعد القانون واحد بين عدة تنازلات قدمها الرئيس دميتري ميدفيديف استجابة لاحتجاجات ميدان بولوتنايا الشتاء الماضي. [جميع الروابط بالروسية والإنجليزية ما لم يذكر غير ذلك]

مع ذلك، قبل ميدفيديف يوم 28 من أبريل/ نيسان استقالة حكام كل من بيرم كراي وياروسلافل أوبلاست. وقد أشعلت تلك الاستقالات غضب المدونين المعارضين الذين يعتقدون أن الكرملين يتراجع عن وعوده بإطلاق قبضته عن السلطة المركزية.

تتكون كيانات روسيا الاتحادية [بالعربية] من 83 كيان تتنوع بين جمهوريات (ولايات)، واوبلاست (إقليم)، وكرايات (مقاطعات) مع اختلاف درجات الاستقلالية. نالت بعض تلك الكيانات درجة كبيرة من الاستقلالية بعد انهيار وتفكك الاتحاد السوفيتي. والبعض، مثل جمهورية الشيشان، حاولت ترك الاتحاد تماماً.

مجلس الدوما -- مجلس النواب في البرلمان الروسي. الصورة بواسطة مايكل شو على فليكر (تحت رخصة المشاع الإبداعي)
مجلس الدوما — مجلس النواب في البرلمان الروسي. الصورة بواسطة مايكل شو على فليكر (تحت رخصة المشاع الإبداعي)

بعد توليه الرئاسة، عزز فلاديمير بوتين [بالعربية] السلطة المركزية الفيدرالية، حملة بلغت ذروتها عام 2005 مع التعيينات الرئاسية للحكام المنتخبين حتى ذلك الوقت. كانت تلك التعيينات حجر الزاوية في ما يعرف بالقوة الرأسية أو “السلطة الرأسية” النظام الذي أقامه بوتين، وبحد ذاتها، تعد العودة لتلك الانتخابات إصلاح وتغيير مرحب به في سياسة بوتين.

بدأ المدونون الروسيون بالشك في تلك التغييرات مع تمرير القانون الجديد عبر الدوما. وأشاروا إلى الاستقالات التي قدمها مؤخرا عدد من الحكام، والتعيينات المؤقتة لحكام جدد.

بعض تلك الاستقالات، استقالة حاكم اوبلاست موسكو لفترة طويلة، بوريس جروموف والذي يعد تحديداً من المشتبه بهم. كحاكم تنتهي مدة حكم جروموف في 2012، وكان من المتوقع أن تجرى انتخابات على مقعده.

لكن بعد التعيين الذي تم بسبب استقالته لن تتم الانتخابات حتى خمس سنوات أخرى. وقد أسمى المدون والناشط المعارض أوليج كوزيريف هذا الأمر ب”السرقة الانتخابية” ومخطط تمويه وخداع مدبر.

الجنرال بوريس جروموف، حاكم اوبلاست موسكو (2006) الصورة بواسطة ميخائيل ايفستافيف (تحت رخصة المشاع الإبداعي)
الجنرال بوريس جروموف، حاكم اوبلاست موسكو (2006) الصورة بواسطة ميخائيل ايفستافيف (تحت رخصة المشاع الإبداعي)

في الحقيقة، حتى الآن قدم 6 من 14 حاكم المؤهلة مقاعدهم للانتخابات في 2012 استقالتهم. مع ذلك، حتى يتقدم حاكم بيرم أوليج شيركونوف باستقالته، وتعيين فيكتور باسارجين مؤقتاً، لن تحدث أية احتجاجات شعبية موسعة.

على الرغم من امتداد تعيين شيركونوف حتى 2015، إلا أنه أعلن عن رغبته في تقديم استقالته مبكراً لإفساح الطريق من أجل الانتخابات. لكن بسبب تقديم الاستقالة بشكل مبكر أكثر من المتوقع، يعتقد غالبية المحللين أن باسارجين سيصبح حاكم بالتعيين.

كما أخبر المحلل والخبير السياسي جليب بايلوفسكي موقع بيرمي، بمجرد أن يثبت باسارجين نفسه، “سيترأس المنطقة، سواء رغبت بيرم في ذلك أم لا.”

يرى أحد سكان بيرم كراي هذا الأمر على أنه خيانة، ذاكراً حل قدمه ائتلاف بيرم للانتخابات المباشرة:

يعد تغيير واستبدال حاكم المنطقة وفق خطوات وإجراءات قديمة…إهانة سياسية وازدراء للمواطنين…لمنطقة قوية ذات ثلاثة ملايين نسمة اكتسبت تلك الانتخابات وتستعد بالفعل وبنشاط من أجلها.

يستخدم الائتلاف شبكات ومواقع التواصل الاجتماعي لتنظيم مسيرة احتجاجية في الأول من مايو/ أيار كجزء من حملة للضغط والتأكد من إجراء الانتخابات.

لكن لا يؤمن الجميع أن انتشار عدوى الاستقالات هو فقط محاولة لتأخير الانتخابات المحلية لبضع سنوات أخرى. فعلى الرغم من أن ستة من الاستقالات جاءت من حكام منتهية ولايتهم، فقد استقال ستة آخرون دون هذا السبب. وعلى الرغم من تعيين الوزير السابق شويجو ليحل محل جروموف في اوبلاست موسكو، إلا أن الاستفتاءات تُظهر تقدمه وفوزه إذا ما تقدم للانتخابات، كما يلاحظ المدون بوريس ناديزدين على موقع ايكو موسكفي.

يؤمن المدون والاقتصادي سيرجي اليكساسهينكو أن شيركونوف قد تم التخلي عنه بسبب النتائج المتدنية في الانتخابات البرلمانية الأخيرة. في الحقيقة، يشترك كل الحكام الذين تقدموا باستقالاتهم في سمة واحدة – جميعهم من حزب بوتين، روسيا الموحدة، والذي فاز بأقل من 40% من الأصوات في تلك المناطق ديسمبر/ كانون الأول الماضي.

بشكل أو بأخر يعتبر هذا السيناريو أسوأ. إذا كانت “الاستقالات” في الحقيقة عقوبة على الخسارة الانتخابية أو رفض لتزوير الانتخابات، فإن الكرملين بالتأكيد يتمسك بالسلطة، ولا ينقلها.


For further information on the topic, please view the following publications from our partners:

Farewell to the Liberal Technocrat? Reassessing Medvedev’s Foreign Policy Legacyfrom the Centre for European Policy Studies.

Duma Elections and Protestsfrom the Center for Security Studies.

The Aftermath of the 2011 Duma Elections: Moving to Russia 2.0from the Portuguese Institute for International Relations and Security.


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Rusia: Sorpresivas Renuncias Amenazan las Elecciones de Nuevos Gobernadores

El 25 de abril 2012, la Duma rusa aprobó una ley [ru] que restaura las elecciones directas para gobernadores en los sujetos federales rusos, revirtiendo una política de nombramientos presidenciales directos. La ley es una de las varias concesiones que el Presidente Dmitry Medvedev ofreció en respuesta a las protestas de la Plaza Bolotnaya el pasado invierno.

Sin embargo, el 28 de abril, Medvedev aceptó las renuncias [ru] de los Gobernadores del Krai Permskiy y la provincia de Yaroslavkaya. Estas renuncias han provocado la indignación de los bloggers de la oposición que creen que el Kremlin está incumpliendo las promesas para aflojar su control del poder central.

La Federación Rusa está compuesta de 83 “sujetos federales” que son una mezcla de las repúblicas, provincias y Krais con diversos grados de autonomía. Durante la tumultuosa década que siguió al colapso de la Unión Soviética algunos de ellos obtuvieron un alto grado de independencia. Algunos, como la República de Chechenia, intentaron salir de la Federación por completo.

The State Duma -- the house of parliament of the Russian Federation. By Michael Chu on flickr (CC BY-NC-ND 2.0)
La Duma Estatal-- la sede parlamentaria de la Federación Rusa. De Michael Chu en flickr (CC BY-NC-ND 2.0)

Después de convertirse en presidente, Vladimir Putin, consolidó la autoridad central, una campaña que culminó en 2005 con los nombramientos presidenciales de los hasta entonces electos gobernadores federales. Estos nombramientos fueron la piedra angular del marco del “poder vertical” de Putin, y como tal, un retorno a las elecciones parecía una reforma bienvenida.

Los bloggers rusos empezaron a cuestionar estas reformas incluso cuando la nueva ley se estaba moviendo en la Duma. Ellos señalaron las recientes renuncias [ru] de varios gobernadores, y el nombramiento [ru] provisional de nuevos gobernadores.

Algunas de estas renuncias, como la del por largo tiempo gobernador de la Provincia de Moscú, Boris Gromov son especialmente sospechosas. Como el mandato del gobernador Gromov llega a su fin en 2012, su asiento se hubiera impugnado en las nuevas elecciones.

General Boris Gromov, Governor of Moscow Oblast (2006) Photo by Mikhail Evstafiev (CC BY-SA 2.5)
General Boris Gromov, Gobernador de la Provincia de Moscú (2006). Foto de Mikhail Evstafiev (CC BY-SA 2.5)

Pero con el nombramiento de sus reemplazos, las elecciones no se realizarán hasta dentro de cinco años. El activista/blogger de la oposición, Oleg Kozyrev, llama a esto un “robo electoral” [ru] y un conciente plan de engaño.

De hecho, hasta ahora 6 de los 14 gobernadores cuyos puestos serían elegibles en las elecciones del 2012 [ru] han renunciado. Sin embargo, no ha sido si no hasta la renuncia del Gobernador de Perm, Oleg Chirkunov, y el nombramiento interino de Viktor Basargin, que ha habido una gran protesta general.

Aunque el nombramiento de Chrikunov habría durado hasta el 2015, él decidió que renunciaría antes para dar paso a las elecciones [ru]. Sin embargo, debido a que la renuncia se produjo antes de lo esperado, la mayoría de los analistas creen que Basargin se convertirá en gobernador por nombramiento.

Como el estratega político Gleb Pavlovsky declaró a un sitio web de Perm, una vez que Basargin se haya establecido, “gobernará la región, así Perm lo desee o no.” [ru]

Los residentes del Krai Permskiy ven esto como una traición, señala una resolución [ru] de la Coalición para Elecciones Directas [ru] de Perm:

El reemplazo del jefe de la región mediante un viejo procedimiento… es un insulto político y una falta de respeto a los ciudadanos… de una fuerte región de tres millones que se ha ganado estas elecciones y ya está activamente preparándose para ellas.

La Coalición está usando las redes sociales para organizar una marcha de protesta en mayo como parte de una campaña para asegurarse que las elecciones se realizen.

Pero no todos creen que la epidemia de renuncias sea únicamente un intento de retrasar las elecciones locales por unos cuantos años màs [ru]. Aunque seis de las renuncias provinieron de gobernadores con términos en vencimiento, seis más han renunciado sin tener tal presión. Y, aunque el ex ministro Shoigu fue designado para reemplazar a Gromov en la provincia de Moscú, las encuestas indican que de haberse postulado habría ganado, tal como anota el blogger de Echo Moskvy, Boris Nadezhdin [ru].

El economista y blogger Sergei Aleksashenko cree que Chirkunov fue obligado a salir por tener bajos resultados en las recientes elecciones parlamentarias [ru]. De hecho los gobernadores renunciantes comparten una característica – el partido de Putin, Rusia Unida, obtuvo menos del 40% de los votos en estas regiones el pasado diciembre [ru].

En cierto modo, este escenario es peor. Si las “renuncias” son de hecho castigos por la derrota electoral o la negativa a falsificar las elecciones, el Kremlin está sin duda, consolidando el poder, y no transfiriéndolo.


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Duma Elections and Protestsfrom the Center for Security Studies.

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Russia: Surprise Resignations Threaten New Gubernatorial Elections

The Russian State Duma
The State Duma -- the house of parliament of the Russian Federation. By Michael Chu on flickr (CC BY-NC-ND 2.0)

On April 25, 2012 the Russian Duma passed a law [ru] that restored direct gubernatorial elections to Russia’s federal subjects, reversing a policy of direct presidential appointments. The law is one of several concessions President Dmitry Medvedev offered in response to the Bolotnaya Square protests last winter. However, on April 28 Medvedev accepted the resignations [ru] of the Governors of Permskiy Krai and Yaroslavkaya Oblast. These resignations have sparked outrage from opposition bloggers who believe that the Kremlin is reneging on promises to loosen its grip on central power.

The Russian Federation is composed of eighty-three “federal subjects” that are a mix of Republics, Oblasts and Krais with various degrees of autonomy. During the tumultuous decade following the collapse of the Soviet Union some of them gained a large measure of independence. Some, like the Chechen Republic, tried to leave the federation altogether. After becoming President, Vladimir Putin consolidated central authority, a campaign that culminated in 2005 with presidential appointments of hitherto elected federal governors. These appointments were a cornerstone of Putin’s “power vertical” framework, and as such, a return to elections seemed welcome reform.